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La clause d’exclusivité du projet de cession saute

L’acheteur potentiel des 24,2% des intérêts de Sound Energy dans l’Oriental n’a pas fourni, dans les délais, les preuves d’existence de fonds suffisants pour financer cette transaction. En conséquence, la clause d’exclusivité qui liait les deux parties n’est plus valable. La voie est donc libre pour d’autres prétendants.

La clause d’exclusivité du projet de cession saute

Le projet de cession d’intérêts de Sound Energy dans l’Oriental prend une nouvelle tournure. Les négociations avec l’acheteur potentiel, dont le nom n’a pas encore été révélé, ne sont plus exclusives. En effet, ce racheteur coté à la Bourse de Londres devait faire une offre définitive avant le 14 février, aux termes d’un accord de négociations exclusives signé en novembre 2019. Mais il n’en a rien été.
Bien que la due diligence technique et commerciale qu’il a réalisée soit satisfaisante, l’acheteur potentiel n’a pas finalisé l’accord de vente, ni fourni de preuve de fonds suffisants pour financer la transaction. Par conséquent, «rien ne garantit que l’opération se termine avec succès», indique Sound Energy dans un communiqué. Concrètement, cela signifie que d’autres entreprises intéressées pourraient également prétendre au rachat de la portion d’intérêts dont souhaite se défaire Sound Energy dans l’Oriental. Pour rappel, la compagnie détient une participation de 47,5% dans les licences concernées par la vente et souhaite céder 24,2% pour 113 millions de dollars.
En attendant que d’autres prétendants manifestent leur intérêt, Sound Energy prévoit de poursuivre son plan de production de gaz naturel liquéfié (GNL) issu du puits TE-5. Elle fixe d’ailleurs à 2021 les premières livraisons «sous réserve que ses partenaires acceptent le plan de production de GNL. La société s’attend à une décision finale d’investissement au cours du 2e trimestre», précise Sound Energy. Pour financer ce plan de développement/production de GNL, la compagnie compte sur ses flux de trésorerie. Ces derniers étaient, au 31 janvier, d’environ 7,3 millions de dollars. Pour le britannique, ces liquidités «sont suffisantes» pour répondre à ses besoins en fonds de roulement jusqu’à la décision finale d’investissement.
En outre, la Société est en discussion avec des clients industriels et des distributeurs au Maroc concernant le prélèvement à long terme du GNL de la concession et en négociations avec des équipementiers et des partenaires financiers potentiels pour l’usine de production de gaz. 

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