Commémoration du 102e anniversaire de l’Armistice

Une cérémonie de commémoration du 102e anniversaire de l’Armistice ayant mis fin à la Première Guerre mondiale  (1914-1918) a eu lieu, mercredi dernier, au cimetière chrétien de Kénitra, en hommage aux soldats tombés au champ d’honneur pour la défense des idéaux de liberté et de paix. Cet événement commémoratif, qui s’inscrit dans un esprit de fidélité au devoir de mémoire, a été présidé par Sandrine Lelong-Motta, consule générale de France au Maroc, et Fouad M’hamdi, gouverneur de la province de Kénitra. Compte tenu de l’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de Covid-19, cette commémoration s’est déroulée dans le respect total des mesures préventives dictée par les autorités. Après le dépôt de gerbes de fleurs par la consule générale et des représentants des anciens combattants marocains au pied du monument aux morts, et l’observation d’une minute de silence, Sandrine Lelong-Motta a donné lecture du message de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées chargée de la mémoire des anciens combattants. Un message qui rappelle l’histoire de la tombe du soldat inconnu – choisi, le 10 novembre 1920, par le jeune soldat Auguste Thin – qui repose sous l’Arc de Triomphe à Paris pour représenter les victimes de la Première Guerre mondiale. Depuis 1923, la flamme du souvenir veille, nuit et jour, sur la tombe. «Chaque soir, rappelle la ministre déléguée française, cette flamme est ravivée pour que jamais ne s’éteigne la mémoire. La sépulture du Soldat inconnu est devenue le lieu du recueillement national et le tombeau symbolique de tous ceux qui donnent leur vie pour la France. Cet anonyme représente chacun de nos morts et tous nos morts en même temps». Établissant un lien entre le passé et le présent, et dans un souci de garder en mémoire ceux qui ont donné leur vie pour la France, la consule générale a donné lecture de la liste des officiers et soldats morts en 2020, lors de différentes opérations militaires, notamment dans la région du Sahel.
La délégation officielle s’est ensuite dirigée vers le carré militaire dans l’enceinte du cimetière, où reposent les corps de soldats marocains ayant sacrifié leur vie pour les idéaux de paix. Il a été procédé, dans ce lieu chargé d’émotion et de mémoire, à la lecture de «La Fatiha» et à l’observation d’une minute de silence en hommage au  sacrifice de millions  d’hommes et de femmes qui, au cours des deux Guerres mondiales, ont combattu pour le même idéal de liberté que partagent le Maroc et la France.