La commune consacre son excédent budgétaire de 4,8 millions de DH à l’eau potable, à l’assainissement liquide et à l’enseignement préscolaire

Le Conseil communal de Aïn Chkef, relevant de la province de Moulay Yaacoub, réuni récemment en session ordinaire au titre du mois de février, a approuvé plusieurs projets d’équipement de douars de la commune en infrastructures de base pour l’amélioration de son attractivité au niveau urbain. En ce sens, le Conseil, présidé par Jilali Addouma, a décidé de consacrer l’excédent budgétaire de l’exercice 2019, d’un montant de plus de 4,8 millions de DH, à l’adduction de plusieurs douars sous-équipés en eau potable et à la mise en place de réseaux d’assainissement liquide, en plus de l’acquisition d’un camion-grue pour l’entretien et l’amélioration de l’éclairage public.
Dans cet objectif, le Conseil a conclu des conventions avec des associations de la société civile et avec la Régie autonome de distribution d’eau et d’électricité de Fès pour la concrétisation de ces projets d’une grande importance pour la population de la commune, qui compte quelque 60.000 habitants dont la moitié environ vit en milieu rural.
Selon le président de la commune, le Conseil envisage l’acquisition de 10 parcelles de terrain pour la construction de salles d’enseignement préscolaire en milieu rural, un secteur qui bénéficie d’un grand intérêt de la part de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) dans sa troisième phase. Le conseil compte aussi acquérir un minibus pour le transport scolaire pour lutter contre le décrochage scolaire, notamment en milieu rural, a-t-il indiqué, rappelant que la commune de Aïn Chkek compte désormais 12 véhicules acquis par l’INDH, le Conseil provincial de Moulay Yaacoub et le Conseil communal.
Le président du Conseil a, par ailleurs, assuré que cette instance élue œuvre pour l’aménagement d’une zone logistique multifonctions pour encourager les investissements et améliorer l’attrait du centre de Aïn Chkef, qui connaît un développement soutenu au niveau de l’urbanisation et de l’éradication de l’habitat précaire et insalubre. Un projet d’aménagement d’une première tranche de cette zone logistique d’activités économiques sur une superficie de 32 ha est programmé, avec la possibilité de son extension ultérieure sur 100 ha, a-t-il ajouté.
Cette zone logistique permettra, selon lui, la création de petites et moyennes entreprises, des unités de conditionnement d’olives ou des plantes aromatiques et médicinales, ainsi que l’attrait de promoteurs économiques dans l’espoir de faire de Aïn Chkef un pôle de développement socio-économique.