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Convaincu que la promotion du Made in Morocco est un des leviers pour accélérer la dynamique de la relance économique, Amine Berrada, PDG de la Compagnie Chérifienne de Chocolaterie (CCC), affirme qu’«en tant qu’industriels, nous ne pouvons que saisir ces signaux pour réitérer notre confiance en notre économie et notre secteur et renouveler notre engagement.» Cet engagement pour promouvoir la marque historique de la CCC, s’est toujours traduit par les multiples actions entreprises pour renforcer le positionnement de la compagnie dans l’écosystème industriel national et même international. La CCC vient d’ailleurs de confirmer le maintien de son plan de développement stratégique et de ses investissements. La société, qui détient les marques Aiguebelle et Tentation, a ainsi décidé de maintenir son plan d’investissement et de mettre le cap sur «l’innovation et la créativité» pour rendre le chocolat «accessible à tous» et en élargir la consommation dans toutes les régions du pays. «Nous avons toujours été un industriel marocain engagé et responsable. Nous avons tiré les leçons de la crise liée à la Covid-19 et sommes encore plus déterminés à aller de l’avant en poursuivant notre programme d’investissement 2020-2021», déclare M. Berrada. En effet, la CCC est sur un nouveau plan d’investissement pour un montant de 300 millions de DH dans le cadre de sa «Vision 2021». Ce plan permettra à l’entreprise de poursuivre sa modernisation et de renforcer sa capacité de production, avec la création de centaines de nouveaux emplois.
Marque référence du Made in Morocco, la CCC a construit son leadership en étant «une entreprise adaptable, toutes les crises sont porteuses d’opportunités, c’est notre credo en ces temps difficiles», indique son PDG qui cite dans ce cadre l’exemple d’un des produits phares de la maison. «Notre gamme Mejora a la volonté de rendre les produits à base de cacao accessibles à tous les budgets à travers ses différents produits et déclinaisons. La recette a été développée en interne avec la contribution de maîtres chocolatiers expérimentés et améliorée pour devenir un symbole d’innovation de la CCC sur le marché du chocolat accessible à tous. Ce nouveau positionnement n’est pas anodin et est cohérent avec la demande actuelle des consommateurs impactés par la crise économique», explique l’industriel.
Faisant de la recherche et de l’innovation l’un des axes primordiaux de sa stratégie, l’entreprise ne cesse de développer ses outils et process pour maintenir sa compétitivité à grande échelle. «Nous sommes aussi une entreprise très portée sur la recherche et développement qui sous-tend l’innovation.
L’entreprise est dotée d’un laboratoire de contrôle physico-chimique ainsi que d’une usine pilote de production pour renforcer sa capacité de R&D et simuler des productions industrielles en petites quantités», indique M. Berrada. Pour lui, qualité et innovation sont les conditions sine qua non pour relever le défi de la compétitivité du produit Maroc. «Il faut innover dans l’offre, mais aussi dans les process et les approches marchés, notamment à l’export. À ce titre, toutes nos marques sont des porte-drapeaux de l’innovation de l’industrie marocaine. Aiguebelle a montré la voie depuis plusieurs décennies déjà et la marque a réussi à se développer au-delà des frontières nationales. C’est d’ailleurs dans cette logique que la Compagnie a tenu à reconfirmer son engagement et reconduire son plan d’investissement de 300 millions de DH. Nous comptons poursuivre la modernisation de l’entreprise en lançant de nouveaux projets structurants dans les deux prochaines années. Nous avons aussi tenu à préserver les emplois de nos 500 salariés et nous œuvrons à en créer de nouveaux dans le cadre de nos projets futurs. Nous y croyons fortement», confie le PDG de la CCC.
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Produit Maroc et comportement du consommateur marocain
«En agro-alimentaire le consommateur marocain est méfiant vis-à-vis des produits made in Morocco. Les conditions pour améliorer la perception des produits marocains sont multiples. D’un côté, il faut créer une appétence chez le consommateur marocain pour les produits marocains. Le consommer marocain est un acte citoyen et les Marocains doivent être sensibilisés dans ce sens. D’un autre côté, il faut proposer la meilleure offre produits possible et cela c’est le rôle des industriels, soutenus en cela par le gouvernement, pour rehausser la qualité des produits marocains», indique M. Berrada.
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Déclaration : Amine Berrada, PDG de la Compagnie Chérifienne de Chocolaterie
«La crise sanitaire de 2020 a été porteuse de plusieurs leçons pour l’économie marocaine et particulièrement pour nous industriels. Tous les écosystèmes industriels ont été bousculés en amont et en aval. Le Maroc, de l’avis de tous, a très bien réagi et a pris les bonnes décisions au bon moment pour initier la relance de plusieurs filières et pour le lancement et le développement d’industries de niche. Nous avons vu cela pour les respirateurs par exemple. En un temps record, le Maroc a pu devenir producteur de ce produit. Le Made in Morocco a tous les ingrédients pour jouer un rôle crucial dans la relance économique du Maroc, soutenir l’offre locale et en faire le moteur d’une croissance post-coronavirus durable. Nous avons confiance en notre pays et nous sommes convaincus qu’après cette conjoncture difficile, nous sortirons grandis et encore plus compétitifs. L’État a pris plusieurs mesures pour accompagner et aider les industriels, grandes entreprises ou PME, à dépasser la crise et relancer et/ou préserver leur activité. En tant qu’industriels, nous ne pouvons que saisir ces signaux pour réitérer notre confiance en notre économie et notre secteur et renouveler notre engagement. La promotion du Made in Morocco est un des leviers pour accélérer cette dynamique et c’est aussi l’une des missions que s’est donné le gouvernement pour la période post-crise pour encourager la production existante et inciter à la mise en place de nouvelles industries. D’un autre côté, il est important de développer et d’appuyer les écosystèmes par filières industrielles et encourager les initiatives orientées export pour renforcer et optimiser l’offre exportable nationale. Les opérateurs travaillent depuis quelques mois avec le ministère du Commerce et l’industrie sur plusieurs projets par filière pour la relance et l’accélération du marché intérieur avec des fiches détaillées sur le potentiel par projets. Le chocolat est concerné.»
