Un consortium international lance un appel à projets de 250 millions de dirhams

L’appel à projet lancé par le ministère de l’Énergie, des mines et de l’environnement, à travers l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (Iresen), s’inscrit dans le cadre de la plateforme de programmes conjoints «Smart Energy Systems» en collaboration avec «Mission Innovation». «L’objectif est de soutenir les activités de recherche et d’innovation faisant collaborer plusieurs pays, pour libérer le potentiel de la transformation digitale en faveur des énergies durables», fait savoir un communiqué de l’Iresen. Il s’agira également de faire progresser la transition énergétique verte dans tous les secteurs du système énergétique tout en assurant la sécurité d’approvisionnement. Le budget total est de 250 millions de dirhams.  La date limite d’inscription est fixée au 17 février 202, celle de la soumission de la proposition complète au 6 mai alors que la phase de sélection des projets aura lieu en novembre prochain. Le début de la réalisation des projets est prévu avant le 15 juin. Les organisations intéressées peuvent participer au webinaire d’information sur l’appel qui aura lieu le 13 janvier 2021. Cet appel à projets intervient alors que la transition énergétique est sur toutes les lèvres à la faveur de l’arrêt de la machine économique mondiale en raison de la pandémie du coronavirus qui sévit depuis le début de l’année en cours. Les changements observés dans la demande d’énergie et la consommation d’énergie à la suite des mesures appliquées pour contrôler la propagation du coronavirus «peuvent avoir modifié de manière irréversible le paysage énergétique», avait souligné Thijs De Graaf, auteur principal du rapport «A New World» publié par Commission mondiale sur la géopolitique de la transformation. Au Maroc, l’exploitation optimale du potentiel vert pourrait faire baisser jusqu’à 17% en 2050 la dépendance énergétique et la dépendance aux produits pétroliers selon le Conseil économique, social et environnemental qui avait présenté, en juillet dernier, son avis sur le sujet.  À même échéance, la facture énergétique pourrait se réduire de 12% alors, même si la quantité de l’énergie consommée serait multipliée par 3, tandis que la balance des paiements serait allégée de 74 milliards de dirhams.