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La Coordination nationale des organisations professionnelles affiche son mécontentement

La Coordination nationale des organisations professionnelles les plus représentatives estime que l’opération d’inscription sur les listes électorales ne se passe pas dans les meilleures conditions. Elle déplore le fait que beaucoup de commerçants, d’artisans et d’autres professionnels n’aient pas pu s’inscrire sur les listes électorales des chambres professionnelles bien qu’ils remplissent les conditions exigées.

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À quelques jours de la fin du délai légal des demandes d’inscription sur les listes électorales, fixé au 31 décembre, les représentants des commerçants contestent le «dysfonctionnement» entachant cette opération en ce qui concerne les listes électorales des chambres professionnelles. En effet, la «Coordination nationale des organisations professionnelles les plus représentatives» vient de publier un communiqué où elle appelle les autorités à rendre cette opération d’inscription plus «normale». Il est à souligner que cette Coordination est composée de l’Union générale des entreprises et professions (UGEP, qui est proche du Parti de l’Istiqlal), du Syndicat national des commerçants et professionnels et de l’Espace marocain des professionnels.
La Coordination nationale déclare, sur le ton de la dénonciation, qu’elle «suit avec beaucoup d’intérêt, depuis le début du mois de décembre, les développements du processus d’inscription sur les listes électorales relatives aux chambres professionnelles du commerce et des professionnels qui remplissent les conditions d’inscription sur ces listes. La Coordination a, avec beaucoup de regret, constaté l’échec et l’anomalie de ce processus depuis son lancement, ainsi que l’hésitation des autorités locales dans la préparation de l’atmosphère appropriée pour l’enregistrement des personnes concernées», souligne-elle dans son communiqué publié cette semaine.
Les représentants des commerçants constitués dans le cadre de cette Coordination soulignent que cet «échec» a été relevé dans de nombreuses régions et préfectures où les autorités locales ont privé les commerçants de leurs droits constitutionnels et juridiques de s’inscrire sur les listes électorales. Selon Ahmed Afilal, président de l’UGEP, tant de commerçants, d’artisans et de professionnels se sont retrouvés, dans plusieurs régions, dans cette situation, affirme-t-il. Il cite l’exemple des chauffeurs de taxis qui, estime-t-il, remplissent les conditions pour s’inscrire sur les listes électorales relatives aux chambres professionnelles (notamment l’exigence de disposer du registre du commerce), mais leur inscription a été rejetée. Il cite également l’exemple de commerçants qui se rendent aux services concernées et auxquels on répond qu’ils ne disposent pas des formulaires nécessaires pour procéder à l’opération d’inscription. «Nous avons fait notre travail d’encadrement pour inciter les personnes concernées à aller s’inscrire sur les listes électorales. Nous avons fait le maximum d’efforts, depuis le premier décembre, pour faire adhérer les commerçants, les artisans, les conducteurs de taxis… à cette opération.
Or les autorités ne répondent pas favorablement. Il y a aussi le cas de commerçants qui sont dans l’informel et qui, pour s’inscrire, doivent présenter une attestation délivrée par les autorités locales qui certifie qu’ils exercent une activité commerciale. Mais les autorités refusent de la leur délivrer. Nous les poussons à entrer dans le circuit formel, mais ce n’est pas en les privant, de cette façon, de figurer sur les listes électorales, qu’on va les aider à intégrer le circuit formel», dénonce ce membre de la Coordination nationale des organisations professionnelles les plus représentatives.
Par ailleurs, cette structure demande que les personnes concernées puissent s’inscrire, de manière plus fluide, sur les listes électorales. Elle appelle aussi à ce que la voie des inscriptions électroniques soit possible, comme c’est le cas pour les listes électorales générales. La Coordination appelle également à la prorogation du délai d’inscription pour que le plus grand nombre de personnes concernées puissent en profiter.

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