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Les cours du pétrole repartent à la baisse

Les prix du pétrole étaient en baisse hier à l’heure où nous mettions sous presse, au lendemain d’un fort rebond après un lundi noir, pénalisés par les perspectives de hausse d’une production déjà très abondante. Mercredi, vers 11 h 40 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 35,91 dollars à Londres, en baisse de 3,52% par rapport à la clôture de mardi.

Les cours du pétrole repartent à la baisse
Les marchés ont enregistré une chute historique des cours d’environ 25% lundi dernier.

Les prix du pétrole étaient en baisse mercredi, au lendemain d’un fort rebond après un lundi noir, pénalisés par les perspectives de hausse d’une production d’or noir déjà très abondante. Hier, vers 11 h 40 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 35,91 dollars à Londres, en baisse de 3,52% par rapport à la clôture de mardi. À New York, le baril américain de WTI pour avril perdait 3,52%, à 33,15 dollars. Les deux cours de référence ont pourtant progressé en cours de séance asiatique, dans la lignée de mardi, atteignant brièvement 39,70 dollars le baril de Brent et 36,35 dollars celui de WTI. «Après la chute historique des prix en début de semaine, la situation sur le marché du pétrole reste extrêmement volatile», a commenté Carsten Fristch, analyste de Commerzbank, cité par l’AFP. «Cette phase de fortes fluctuations des prix devrait se poursuivre pendant encore un certain temps», a-t-il ajouté.
Après l’échec des négociations la semaine dernière à Vienne entre les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) emmenés par l’Arabie saoudite et leurs alliés, dont la Russie, Riyad a décidé d’ouvrir les vannes et a déclenché une guerre des prix qui s’est traduite en début de semaine sur les marchés par une chute historique des cours d’environ 25%, la pire séance depuis le début de la guerre du Golfe en 1991, avant un rebond de 10% le lendemain. «Mais le bras de fer continuait hier, la compagnie nationale saoudienne Saudi Aramco annonçant qu’elle envisageait d’augmenter encore davantage sa capacité de production de pétrole d’un million de barils par jour (mbj) pour la porter à 13 mbj, soit plus de 3 mbj de plus que sa production actuelle, sur un marché qui souffre déjà d’une offre excédentaire», rapporte l’agence française.
Les Émirats arabes unis se sont également dits prêts hier à augmenter leur approvisionnement en pétrole de plus d’un million de barils par jour, a annoncé Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC). «Ce n’est probablement pas la meilleure option», a réagi le ministre de l’Énergie russe, Alexandre Novak, cité par les agences russes, rapporte l’agence tricolore. Cette dernière a indiqué que les discussions se poursuivaient avec les ministres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de l’Opep+. 

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