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La course au vaccin s’accélère, inquiétudes sur une seconde vague

De Moscou à Washington, la course effrénée des grandes puissances pour trouver un vaccin contre le coronavirus s’accélère sur fond d’inquiétudes grandissantes concernant une seconde vague de la pandémie dans de nombreux pays.

La course au vaccin s’accélère, inquiétudes sur une seconde vague
L’OMS a rappelé que la «pré-qualification» et l’homologation d’un vaccin passaient par des procédures «rigoureuses». Ph. DR
L’annonce faite par la Russie concernant la mise au point d’un vaccin contre le coronavirus a été accueillie avec prudence par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a rappelé que la «pré-qualification» et l’homologation d’un vaccin passaient par des procédures «rigoureuses». Le Président américain, Donald Trump, a de son côté annoncé un contrat de 1,5 milliard de dollars pour la livraison de 100 millions de doses du vaccin expérimental de la biotech américaine Moderna, le sixième contrat de ce genre depuis mai.

Huit mois après l’apparition du virus en Chine, aucun vaccin expérimental n’a à ce stade prouvé son efficacité contre le coronavirus dans des essais cliniques aboutis, mais au moins 5,7 milliards de doses ont déjà été pré-achetées dans le monde. De Madrid à Paris en passant par la Nouvelle-Zélande, le Bhoutan et Sarajevo, l’inquiétude grandit concernant une possible seconde vague de l’épidémie de coronavirus, poussant de nombreuses capitales à tirer la sonnette d’alarme et à muscler leurs mesures sanitaires. «Je le dis avec une forme de gravité : si nous ne réagissons pas collectivement, nous nous exposons à un risque élevé de reprise épidémique qui sera difficile à contrôler», a ainsi prévenu le Premier ministre français, Jean Castex. Même inquiétude en Espagne qui affiche les pires chiffres de contagion d’Europe occidentale, 4.923 nouveaux cas quotidiens en moyenne enregistrés durant les sept derniers jours, et où la situation est jugée «critique». «Nous sommes juste au point où les choses peuvent s’améliorer ou empirer (...) cela implique de faire tout notre possible et d’essayer de freiner les foyers avant qu’ils ne s’aggravent», a déclaré à l’AFP Salvador Macip, professeur en sciences de la santé à l’Université ouverte de Barcelone.

Outre-Manche, l’heure n’est pas non plus à la sérénité et la rentrée scolaire s’annonce délicate au Royaume-Uni, pays le plus endeuillé en Europe avec plus de 46.000 morts. «J’ai l’impression que dans peu de temps, il y aura une autre épidémie et qu’on sera tous renvoyés chez nous», confie Alex Bisset, un lycéen de 17 ans à Kelso (sud-est de l’Écosse).

Au total, selon le dernier bilan établi par l’AFP mardi, l’épidémie de coronavirus a fait au moins 736.828 morts dans le monde et contaminé plus de 20.122.700 cas d’infection depuis son apparition en décembre. Aux États-Unis, pays le plus touché au monde en valeur absolue avec 164.480 décès, plus de 53.000 nouvelles infections et 1.100 morts ont été déplorés en 24 heures, selon le comptage publié mardi soir par l’Université Johns Hopkins. 

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