Le groupe Banque Centrale Populaire (BCP) a tiré son épingle du jeu au premier trimestre de cette année marqué par le début de la pandémie Covid-19. Les résultats, qui intègrent les premiers impacts de cette crise sanitaire, montrent une amélioration du Produit net bancaire consolidé. Celui-ci s’est accru de 1% à près de 4,3 milliards de DH.
Cet indicateur est soutenu par la bonne performance de la banque de détail au Maroc et à l’international, explique le groupe bancaire, notant que cette dernière a profité de l’intégration des nouvelles filiales acquises au quatrième trimestre de l’année dernière. Ainsi, la marge d’intérêt et la marge sur commissions se sont nettement améliorées, affichant +17 et +22% respectivement. En revanche, le résultat des activités de marché a subi «une forte baisse» (-57,88 millions de DH), «du fait de la réaction négative des marchés financiers à la propagation de la pandémie», est-il expliqué.
Sur le volet de l’activité, «la Banque au Maroc confirme sa résilience en améliorant sa part de marché sur les dépôts de la clientèle de 24 points de base, grâce essentiellement à la dynamique de la collecte sur les particuliers locaux», indique le management de la BCP. En effet, précise-t-il, le groupe a collecté 1,8 milliard de DH au premier trimestre 2020, «confortant sa position de leader avec une part de marché de 26,3%». Sur les crédits à l’économie, la part de marché revendiquée par le groupe se maintient à 23,6%.
Concernant le coût du risque, il s’allège de 2,4% à 751 millions de DH, en dépit de la prise en compte des premiers impacts prévisionnels de la crise sanitaire, note le groupe bancaire.
Pour ce qui est du Résultat net consolidé, il a reculé de 39% à 470 millions de DH à fin mars dernier. Cette baisse provient de l’intégration au prorata de l’année du don accordé au Fonds de lutte contre le Covid-19. Soit un impact brut de 250 millions de DH au premier trimestre.