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La croissance atteindrait 2,4% dans la région MENA en 2020

La croissance atteindrait 2,4% dans  la région MENA en 2020
Selon le dernier rapport sur les perspectives de croissance, la Banque mondiale table sur une progression de 2,5% de l’économie mondiale en 2020.
La Banque mondiale table sur une accélération de la croissance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) en 2020. Elle devrait ainsi atteindre 2,4%. Dans son dernier rapport sur les perspectives de croissance mondiale, publié hier soir, la Banque précise que cette accélération reviendrait en grande partie à la hausse des investissements et de la vigueur du climat des affaires. «Les exportateurs de pétrole devraient enregistrer une hausse à 2%. Les économies du Conseil de coopération du Golfe devraient quant à elles progresser de 2,2% à la faveur de réformes du climat, des affaires et d’investissements dans les infrastructures», précise le document. Les importateurs de pétrole devront enregistrer une croissance de 4,4%. 

Plus globalement, l’économie mondiale devrait progresser de 2,5% cette année. Pour cause : «si les investissements et le commerce se redressent progressivement après la faiblesse significative de l’an dernier, les risques de baisse persistent», souligne la Banque. Sur le plus régional, la croissance des économies avancées devrait baisser à 1,4%, en raison de la faiblesse persistante des activités manufacturière. Cependant, les économies émergentes et en développement devraient signer une accélération pour atteindre 4,1%. «Ce rebond n’est par ailleurs pas généralisé, il table plutôt sur une amélioration anticipée de la performance de quelques grandes économies, qui, pour certaines, sortent d’une période de faiblesse substantielle». Notons que l’Institution de Bretton Woods souligne qu’environ un tiers de ces économies devraient ralentir cette année sous l’effet d’exportations et d’investissements plus faibles que prévu. Aux États-Unis, la croissance devrait retomber à 1,8% cette année, du fait de l’incidence négative des hausses tarifaires antérieures et d’un niveau d’incertitude élevé. Pour la zone euro, elle devrait tomber à 1%, un taux révisé à la baisse, sous l’effet de l’atonie de l’activité industrielle. 

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