Le déficit commercial se creuse en janvier. Il s’établit à 16,39 milliards de DH, s’aggravant ainsi de 1,7% sur un an, selon l’Office des changes. Les importations atteignent 40,75 milliards de DH, en hausse de 1,4%. À elle seule, la facture énergétique bondit de 14,7% à 6,78 milliards de DH. Une augmentation à relativiser puisque, en janvier 2019, cet indicateur avait baissé de 5,4% par rapport au même mois en 2018. Les achats de produits alimentaires grimpent de 12,3% pour un montant total de 4,77 milliards. De leur côté, les produits finis de consommation voient leurs importations augmenter de 4,3% à 8,69 milliards. Enfin, les biens d’équipement s’établissent à 10,31 milliards de DH, soit une hausse de 3,2% sur un an. Pour rappel, l’encours des crédits à l’équipement, qui renseigne sur l’effort d’investissement des entreprises, a atteint 182,38 milliards de DH en janvier dernier, soit une croissance de 5,7% sur un an, selon Bank Al-Maghib. En revanche, les importations de produits bruts et de demi-produits baissent respectivement de 20,9% à 1,81 milliard de DH et de 10,6% à 8,36 milliards.
Croissance à deux chiffres pour les factures énergétique et alimentaire
Les factures énergétique et alimentaire ont enregistré une croissance à deux chiffres en janvier 2020. Pour autant, les importations n’augmentent que de 1,4% sur un an. Un rythme légèrement plus rapide que celui des exportations (+1,2%). Les expéditions de l’industrie automobile stagnent mais restent en tête, alors que les phosphates et dérivés accusent une baisse de 10,7%. Il est encore tôt pour apprécier l’impact du coronavirus sur les échanges du pays avec le reste du monde.
Le taux de couverture des importations par les exportations s’établit à 59,8% en janvier 2020.
Abdelhafid Marzak
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04 Mars 2020
À 18:45
