Après plusieurs années d’attente, les sociétés anonymes sportives sont sur le point de voir le jour. Le processus est entré en phase de matérialisation avec l’immatriculation des SAS au registre de commerce. Plus de la moitié des clubs de la Botola ont effectivement procédé à l’immatriculation de leur société au registre de commerce. Cette étape est essentielle parce qu’elle permet à la SAS d’avoir un identifiant fiscale, un nom, un siège, une liste de cinq actionnaires. Il y a, certes, quelques clubs retardataires qui n’ont pas encore franchi ce cap, mais ils ne tarderont pas à le faire, assure Aziz Talbi, président de la Commission de contrôle de gestion.
Dernière ligne droite avant la création effective des sociétés anonymes sportives
Le processus de création des sociétés anonymes sportives (SAS) s’accélère. Les associations sportives mettent les bouchées doubles pour installer les SAS d’ici le 30 juin. En dépit de la période de confinement, le train ne semble prêt de s’arrêter en milieu de la route. Après avoir eu l’agrément du ministère de tutelle et avoir immatriculé leurs sociétés (plus de la moitié ont franchi cette étape), les clubs s’apprêtent à entamer la troisième et dernière phase de ce processus qui consiste à faire agréer la convention que chacun d’eux aura signée avec sa société sportive auprès du ministère de tutelle et ensuite procéder aux transferts des actifs à la SAS.
Abderrahmane Ichi
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17 Juin 2020
À 17:14
