Menu
Search
Jeudi 25 Décembre 2025
S'abonner
close
Jeudi 25 Décembre 2025
Menu
Search

Les dernières conclusions de l’agence Moody’s

L’agence de notation Moody’s a achevé son examen périodique de la notation du Maroc. Un examen qui n’implique par une révision du rating maintenu à Ba1 avec perspective stable en 2019. Tout en louant la solidité économique du pays et sa résilience aux chocs internes et externes, l’agence met toutefois le doigt sur le faible PIB par habitant, l’inadéquation des compétences avec les besoins du marché, ainsi que les risques liés à l’expansion du secteur bancaire en Afrique subsaharienne.

Les dernières conclusions de l’agence Moody’s
Moody’s avait salué, en 2019, la réorientation structurelle du pays vers des industries d’exportation à plus forte valeur ajoutée comme l’automobile et l’aéronautique.

Le Maroc dispose d’une politique monétaire et macroéconomique solide et d’une dette publique qui, malgré son niveau élevé, reste «abordable». C’est ce qu’a déclaré l’agence de notation Moody’s, suite à l’achèvement de son examen périodique de la notation du pays. «La note de crédit du Maroc (Ba1) reflète la force économique du pays soutenue par une expansion progressive des secteurs de production à plus forte valeur ajoutée. Elle démontre également la solidité de la gouvernance du pays et sa politique budgétaire maitrisée», lit-on dans le document publié le 11 février sur le site de l’agence, à l’issue de cet examen.

Toutefois, Moody’s met en garde le Maroc sur son PIB par habitant, jugé relativement bas, et les inadéquations «persistantes» des compétences avec le marché du travail. Des facteurs qui pourraient ralentir les perspectives de croissance, avertit l’agence. 

Cette dernière, tout en rappelant l’expansion du secteur bancaire en Afrique subsaharienne, souligne les risques inhérents à ce développement : un environnement opérationnel de plus en plus difficile, un niveau relativement élevé des prêts non performants et des risques de concentration persistants.

Cet examen périodique n’implique pas une révision de la notation du pays (Ba1 stable), que Moody’s avait maintenue en 2019. Dans une note, l’agence avait estimé que le profil de crédit du Maroc reflétait sa résilience aux chocs internes et externes. Elle avait salué la réorientation structurelle du pays vers des industries d’exportation à plus forte valeur ajoutée comme l’automobile et l’aéronautique et son positionnement en tant que plaque tournante du commerce entre l’Europe et l’Afrique. «La résilience du profil de crédit aux chocs budgétaires et externes au cours des dernières années suggère qu’il existe une probabilité limitée de déclassement de la notation du Maroc au cours des prochaines années. Cela dit, une détérioration budgétaire continue pourrait conduire à une dégradation. De même, une détérioration imprévue et durable des comptes extérieurs pourrait amener à un niveau de notation inférieur», avait alors mis en garde Moody’s dans une note publiée en novembre 2019. 

Lisez nos e-Papers