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Des documentaires méditerranéens en ligne

Le Prix international du documentaire et du reportage méditerranéen (PriMed) met en ligne une deuxième série de documentaires pour le plus grand plaisir des amateurs de ce genre. Sur sa page Facebook, on peut suivre des histoires humaines touchantes.

Des documentaires méditerranéens  en ligne

«City Plaza Hotel»


Les réalisatrices Anna-Paula Hönig (Allemagne, Argentine) et Violeta Paus (Chili) ont accepté de partager «City Plaza Hotel». Disponible jusqu’au 15 mai, ce documentaire de 14 minutes attire l’attention sur des familles qui vivent au City Plaza Hotel d’Athènes. Ce bâtiment auparavant abandonné, s’est peu à peu rempli de gens chassés de chez eux par les guerres. Zhenos a onze ans et vit avec sa famille dans l’hôtel, dans un état d’incertitude perpétuelle. Ce film raconte la réalité complexe d’une jeune afghane dont les rêves sont hantés par de sombres souvenirs. 

«Bizerte. Histoire en spirale»


  PriMed met en ligne un film réalisé en 2018 par les Italiens Michele Coppari et Francesca Zannoni. Le documentaire nous transporte à Bizerte en Tunisie à seulement 250 km de l’Italie et nous invite à découvrir le destin de cette ville à travers des histoires d’hommes et de femmes. Terre fertile et riche, port stratégique durant des siècles, Bizerte est une ville de casernes, de bases navales, de prisons. Bizerte, «Petit Paris» au temps de la colonisation française, est depuis 2011 prise en otage par les groupes d’islamistes radicaux.
Bizerte est Samar, jeune fille qui s’entraîne pour son prochain combat de boxe en espérant partir, Mohamed, écrivain qui a passé la moitié de sa vie en prison, Khaled, artisan chiite et opposant politique qui se prépare à l’action, ou encore Dhia, son cinéma et sa révolution. Tous complices et victimes d’une histoire qui revient sous le signe de la violence. La ville tisse la trame du récit, elle-même complice et victime, douce et impitoyable. Le film de 57 minutes est disponible gratuitement en ligne jusqu’au 16 mai. 

«Les amoureux des bancs publics – la rue qui résiste avec l’art»


En 68 minutes, le documentaire de Gaia Vianello (Italie) et Juan Martin Baigorria (Argentine, Italie) raconte le street art en Tunisie. À partir des contestations de décembre 2010, le street art s’est emparé de l’espace public tunisien. Il l’a transformé en un lieu où les créations artistiques et culturelles se construisent en s’adressant directement aux citoyens. Compagnies de danse, de théâtre ou encore clubs de cinéma ont investi les places, les médinas et les marchés tunisiens pour en faire de nouvelles scènes accessibles à tous. En accompagnant le travail de différents collectifs comme Zwewla, Mass’Art et bien d’autres, ce documentaire, tourné en 2017, nous parle de l’art comme d’un devoir citoyen. Il s’adresse à tous et notamment aux jeunes générations. Il a le pouvoir d’éveiller les consciences, de mobiliser le plus grand nombre pour lutter contre les atteintes aux libertés et les discours radicaux. Le film est diffusé sur la page Facebook du PriMed jusqu’au dimanche 17 mai.  

«Sur les traces d’Addai»


Le documentaire animé «Tracing Addai» raconte l’histoire d’un jeune homme d’une vingtaine d’années vivant en Allemagne et dont l’intention est d’aider les gens. En 2013, Addai rejoint un groupe salafiste en Syrie. Quelques années plus tard, la mère d’Addai rencontre Ilias, de retour de Syrie. À travers leurs histoires personnelles, le film reconstruit peu à peu l’histoire d’Addai. Ce documentaire est réalisé par Esther Niemeier (Allemagne) et produit par L’Université du cinéma de Babelsberg Konrad Wolf (Allemagne). On a jusqu’au 18 mai pour le visionner. 

«Libye, anatomie d’un crime»


La réalisatrice française Cécile Allegra transmet au public la souffrance de Yassine, Nazir et Ahmed. Tous les trois fuient leur terre natale, la Libye. Ils errent comme des fantômes dans la ville de Tunis, portant en eux un lourd secret. Leur chemin croise celui d’une poignée d’enquêteurs, des résistants libyens exilés en Tunisie. Solidaires, obstinés, Emad et Ramadan suivent la trace de ces hommes blessés pour collecter et rassembler une parole fragile. Mis bout à bout, les témoignages recueillis tracent les contours d’un crime sans précédent : le viol systématique et massif des hommes libyens depuis la Révolution. Un crime indicible que l’histoire tente encore d’effacer. Le film est disponible du mercredi 13 mai au mardi 19 mai. 

«Ashbal, les lionceaux du califat»


Ils ont entre 4 et 16 ans. Les membres de l’État islamique les appellent Ashbal, les lionceaux du califat. Ces enfants ont passé des mois dans les camps d’entraînement à subir lavages de cerveaux et mauvais traitements. Ils se sont retrouvés en première ligne des combats. Après de longs mois d’approche, les réalisateurs du documentaire ont pu nouer un lien de confiance avec ces gamins cabossés, avec leurs familles. Ils ont accepté de se confier. «Ashbal, les lionceaux du califat» est leur histoire transmise par Thomas Dandois et François-Xavier Trégan. À voir du jeudi 14 mai au mercredi 20 mai. 

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