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Une édition virtuelle avec cinq pays participants

«Riad Al Kanun» organise, du 12 au 17 décembre, la cinquième édition du Festival international du Kanun, avec la participation du Liban, l’Égypte, l’Algérie, la Libye et, bien sûr, le Maroc. Cette édition, intitulée «Cœurs unis par l’instrument du Kanun», se déroulera totalement en version virtuelle, afin de prendre toutes les précautions nécessaires pour lutter contre la propagation de la Covid-19.

Une édition virtuelle avec cinq pays participants
Des musiciens du Kanun.

L’instrument du Kanun sera, encore une fois, célébré par le biais de virtuoses de cinq pays, en donnant des concerts que les passionnés et amateurs pourront apprécier sur les différentes plateformes des réseaux sociaux du festival, à savoir Facebook (www.facebook.com/festivalkanun), Instagram (www.instagram.com/festivalkanun), puis YouTube (www.youtube.com/FestivalInternationalDuKanun). Les organisateurs considèrent que «Cœurs unis par l’instrument du Kanun» en version virtuelle est une occasion propice pour rassembler un plus large public à travers le monde. «Nous avons tenu à maintenir cette cinquième édition pour ne pas priver les amoureux de cet art et le grand public du plaisir de rencontrer de grands artistes, ne serait-ce que virtuellement. Cette situation actuelle de la pandémie de la Covid-19, qui a donné lieu à ces mesures restrictives prises par les autorités marocaines à l’instar de tous les pays du globe, offre une occasion inédite d’élargir le public et le nombre des amoureux de cet art, en permettant à un plus grand nombre de personnes d’assister virtuellement aux différentes représentations artistiques du programme de cette édition», souligne-t-on dans le communiqué de l’événement.
Plusieurs concerts sont, ainsi, programmés sur les six jours du festival avec de bons musiciens de ce noble instrument, à savoir Manal Afifi d’Égypte, Ahmed Zlitni et Ayham Ferjani de Libye, Khaled Ben Talha et Mohamed Abdelouahab Bastanji d’Algérie, Maria Makhoul Kazane et Mouna Chérif du Liban, Abdenaceur, Hiba et Salma Mekkaoui, Abdelhak Kala et Mansour Kliî du Maroc. Selon le directeur du Festival, Abdenaceur Mekkaoui, «l’objectif de ce festival est de faire revivre cet instrument rare au Maroc. Ma fonction de professeur du Kanun depuis une trentaine d’années, puis ma passion pour cet instrument m’ont motivé à penser à faire quelque chose pour son avenir, en encourageant les jeunes à s’y intéresser à travers des études très poussées. Nous pouvons même faciliter à certains élèves de pouvoir acquérir le kanun, et ce avec le précieux soutien de l’Association Ribat Al Fath, sachant que son prix n’est pas à la portée de tout le monde». La création de ce festival vient, ainsi, pour donner plus de popularité à cet instrument et rendre son écoute accessible à un large public, puis pour que «Riad Al Kanun» renouvelle, chaque année, son engagement inébranlable à faire de la musique et de l’art des outils efficaces pour renforcer les principes de la paix, du respect, du dialogue et de la diversité culturelle. D’ailleurs, comme l’indique le professeur Abdenaceur Mekkaoui, «Ce festival commence à récolter les fruits de nos efforts, vu l’intérêt porté par les jeunes à cet instrument. Beaucoup de musiciens commencent à s’y intéresser, même en dehors du Maroc. Cette année, il n’y aura pas d’ateliers à cause de la pandémie du coronavirus. Mais, nous avons, quand même, tenu à maintenir cette édition pour le plaisir d’un grand nombre de mélomanes». 

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