Des élus français et des députés relèvent l’essor économique des provinces du Sud

Les présidents de deux régions du sud du Maroc, des députés français et de hauts responsables, et des représentants du secteur privé ont pris part jeudi dernier au webinaire de haut niveau organisé par le Cercle Eugène Delacroix (CED), une association d’élus français de tous bords politiques qui promeut l’amitié entre la France et le Maroc. Organisée à l’occasion du 45e anniversaire de la Marche verte, sous le thème «Regard sur les relations franco-marocaines et le développement des régions du Sud», cette rencontre était une occasion pour passer en revue les différents projets lancés ou en cours d’exécution au Sahara marocain, notamment dans les villes de Laâyoune et de Dakhla, de souligner les grandes opportunités qu’offrent les provinces du Sud en termes d’investissements et de relever l’importance de la coopération décentralisée France-Maroc et le partage d’expériences entre élus sahraouis et élus français.
Dans son intervention, le président de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra Sidi Hamdi Ould Rachid a relevé l’importance et la qualité des projets lancés ou en cours de parachèvement, grâce à l’attention qu’accorde S.M. le Roi Mohammed VI au développement des provinces sahariennes. Il a cité à titre d’exemple le parachèvement de la Faculté de médecine qui ouvrira ses portes en septembre 2021 pour accueillir 3.000 étudiants, parmi lesquels des étudiants en provenance de pays subsahariens à qui 150 bourses seront octroyées, un parc industriel en partenariat avec la CFCIM et la CGEM, qui est réalisé à hauteur de 80% et qui va créer 10.000 emplois, et enfin un CHU dont l’inauguration officielle est prévue au plus tard en octobre 2021.
De son côté, le président de la région Dakhla-Oued Eddahab, Yanja El Khattat, a affirmé que le développement des régions du Sud est une réalité palpable mettant en avant les grands chantiers socio-économiques lancés dans cette région et qui concernent notamment l’agrandissement de la route reliant Laâyoune et Dakhla. Considérée comme une locomotive du développement qui va renforcer les échanges économiques entre le Maroc et l’Afrique, cette route est réalisée à 99% à l’heure actuelle, ainsi que le chantier du grand port de Dakhla.
Le président la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), Jean Pascal Darriet, a souligné, pour sa part, que la CFCIM était très impliquée dans les provinces du sud du Maroc. Dans ce sens, la Chambre a pris part à des événements économiques à Dakhla de même qu’elle a accompagné des missions de prospection, notamment dans les domaines halieutique et portuaire. De son côté, le président de la commission internationale de la CGEM, Badr Alioua, a relevé que les provinces du Sud sont en phase de connaître une transformation radicale sur le plan économique à la faveur des grands chantiers lancés ou en cours d’exécution. Il a ajouté que ces provinces vont occuper une place de choix dans le nouveau modèle de développement prôné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Ce qui pourra donner un coup de fouet aux investissements dans cette région et une opportunité pour le secteur privé marocain mais aussi étranger dans le cadre de partenariats mutuellement bénéfiques».
Pour sa part, le député Bertrand Pancher a salué, la forte amitié qui lie le Maroc et la France, et les différents projets engagés dans les provinces du Sud. Le même responsable s’est félicité également de la tenue de cette conférence de haut niveau qui a permis d’échanger autour des différentes réalisations du Royaume dans cette région.
L’ambassadeur Jean-Paul Carteron, président Fondateur du Forum de Crans Montana a quant à lui salué la dynamique extraordinaire que connaissent les provinces du sud du Maroc, soulignant que cette dynamique est palpable sur le terrain. «Il suffit de se rendre sur place pour constater le développement et l’essor économique de ces régions. Il convient de souligner que cette conférence a été également marquée par des témoignages d’opérateurs économiques français présents au Maroc, venus partager leur expérience réussie dans le Royaume, notamment dans les provinces du Sud ainsi que plusieurs élus marocains dans instances élues françaises.