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Emmerson attend ses principaux permis pour le premier semestre 2021

Tout semble aller comme sur des roulettes pour le projet de mine de potasse d’Emmerson à Khémisset. La compagnie britannique compte obtenir les principaux permis dès le premier semestre 2021. De même, les négociations avec les partenaires stratégiques potentiels, fournisseurs de fonds et investisseurs clés «se déroulent bien», soutient l’explorateur minier.

Emmerson attend ses principaux permis  pour le premier semestre 2021

Le britannique Emmerson révèle plus de détails sur son programme au Maroc. La compagnie d’exploration minière a annoncé que le processus d’obtention des permis nécessaires à l’exploitation de sa mine de potasse de Khémisset est en bonne voie. Elle s’attend ainsi à «l’obtention des principaux permis dès le premier semestre de l’année prochaine», indique la compagnie dans un communiqué.
En attendant, Emmerson poursuit ses travaux pour «réduire davantage les risques du projet et donner confiance dans les processus de financement». En parallèle, la compagnie étudie, étape par étape, les options de développement de sa mine afin de réduire au maximum les coûts d’investissement initiaux et s’offrir une flexibilité de financement. D’ailleurs, «le processus d’engagement avec des partenaires stratégiques potentiels, fournisseurs de fonds et investisseurs clés se déroule bien», affirme Emmerson. 
«C’est maintenant un moment charnière pour Emmerson. Nous continuons à faire d’excellents progrès sur le projet Khémisset. L’équipe continue d’ajouter de la valeur pour améliorer ce qui est déjà un projet de classe mondiale», a déclaré Graham Clarke, PDG d’Emmerson.
En effet, en plus de fournir d’importantes quantités de potasse à un prix de revient extrêmement bas par rapport à d’autres mines, le gisement de Khémisset aura d’importantes retombées socio-économiques, selon les résultats de l’étude d’impact dont les résultats ont été livrés fin août. Ainsi, lors des travaux de construction, la mine devrait créer pas moins de 2.385 emplois directs et indirects. Lors de son exploitation, le gisement occuperait quelque 1.500 personnes dont 750 de manière directe. Plus de 90% des postes à pourvoir seront occupés par de la main-d’œuvre issue de la région.
L’intérêt pour la potasse issue de la mine est tel qu’Emmerson a déjà signé, en avril 2019, un accord portant sur la totalité de sa production, soit 800.000 tonnes métriques par an. L’accord couvre une durée de 5 ans et permettrait d’alimenter des marchés en Afrique, en Europe et au Brésil. Et c’est le port de Casablanca qui a été identifié comme solution la plus opportune pour l’acheminement du potasse issue de la mine vers les clients étrangers (www.lematin.ma). L’explorateur britannique a même réalisé une étude de faisabilité de la connexion de son gisement à l’autoroute A2 en direction de ce port, concluant qu’il lui fallait environ 3,2 kilomètres de routes pavées pour relier le projet à l’autoroute et 9,6 kilomètres supplémentaires de routes internes en gravier. La compagnie compte construire ces routes pour un budget total évalué à deux millions de dollars. 

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