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Les enseignants contractuels annoncent une grève nationale de quatre jours

Une nouvelle grève nationale sera observée du 28 au 31 janvier par les enseignants recrutés par contrat auprès des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF). Cette grève, qui sera accompagnée d’une marche nationale, vise à attirer l’attention du ministère de l’Éducation nationale sur l’urgence d’engager un «dialogue sérieux» en vue de trouver un compromis s’agissant de la principale doléance des grévistes : l’intégration dans la fonction publique.

Les enseignants contractuels annoncent  une grève nationale de quatre jours

Les enseignants contractuels entament la nouvelle année avec un nouvel appel à la grève. Les nouveaux cadres recrutés par contrats auprès des Académies de l’éducation annoncent leur intention d’observer une grève nationale du 28 au 31 janvier. Ce débrayage, qui sera ponctué d’une marche nationale, intervient après celui organisé en octobre dernier.

Les enseignants en question dénoncent le «mutisme du ministère de tutelle» face aux revendications de la Coordination des enseignants recrutés par contrat et qui portent essentiellement sur l’annulation du système de recrutement par contrat et leur intégration dans la fonction publique.

«Cette grève fait partie d’une série de protestations organisées par la Coordination pour dénoncer la procédure de contractualisation et le non-respect par le ministère de ses engagements prévus dans le cadre du dialogue du 13 avril et qui portent sur la suspension de l’examen de qualification professionnelle jusqu’à la résolution de ce dossier», explique Lahcen El Baghdadi, membre du conseil national de la Coordination nationale des enseignants recrutés par contrat dans une déclaration accordée au «Matin».

Selon M. El Baghdadi, le ministère recourt toujours au recrutement par contractualisation ainsi qu’au recrutement régional. Une situation qui donne lieu selon lui à deux catégories d’enseignants : ceux affiliés directement au ministère de l’Éducation nationale et intégrés à la fonction publique et une deuxième catégorie d’enseignants affiliés aux AREF.

Autre situation décriée par les enseignants-contractuels : leur incapacité à prétendre à des mutations nationales, du moment qu’ils sont recrutés au niveau régional. Les enseignants dénoncent en outre l’absence d’indemnités familiales et d’indemnités pour le travail dans les régions enclavées.

Un autre point relevé concerne la poursuite des ponctions sur les salaires des enseignants grévistes par les Académies depuis cinq mois, sachant que les montants varient d’une Académie à l’autre. «Il n’existe aucune logique ni une base juridique à ces ponctions, sinon comment justifier que des Académies comme celle de Draâ-Tafilalt prélève 1.100 DH mensuellement des salaires des enseignants, tandis que le montant retenu par l’Académie de Marrakech ne dépasse pas 600 DH», s’indigne M. El Baghdadi.

Les enseignants contractuels appellent donc le département de tutelle à engager un dialogue sérieux avec la Coordination des enseignants recrutés par contrat en vue d’examiner les moyens de mettre en œuvre les engagements de l’accord du 13 avril et d’annuler le système de contractualisation. 

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