Une personne est dite diabétique lorsque son organisme est incapable de produire suffisamment d’insuline de type 1, ou d’utiliser l’insuline de type 2 produite par le pancréas, ce qui a pour conséquence l’augmentation du taux de sucre dans le sang. Le surpoids, le manque d’exercice physique ou encore la présence d’antécédents familiaux de la maladie, sont à ce jour les principaux facteurs de risque du diabète. S’il n’est pas traité, le diabète peut entraîner de graves complications, notamment une insuffisance rénale, un accident vasculaire cérébral, une amputation des membres inférieurs, et la cécité.
Le diabète au Maroc
Au Maroc, la dernière enquête nationale remonte à 2018. Le chiffre annoncé était de 2,5 millions de personnes âgées de plus de 18 ans qui sont diabétiques et 49% méconnaissent leur maladie. Quelque 882.000 diabétiques sont pris en charge au niveau des établissements des soins de santé primaires. Il s’agissait d’une enquête menée par le ministère de la Santé sur les facteurs de risque des maladies non transmissibles. Selon l’OMS, la région de la Méditerranée orientale est particulièrement touchée par cette pathologie. «Au Maroc, le taux de prévalence du diabète dans la population adulte est de 12,4%. Cette pathologie est la cause de plus de 12.000 décès par an et est à l’origine de 32.000 décès additionnels, attribuables aux complications dues au niveau élevé de glucose dans le sang», selon les estimations de l’organisation mondiale de santé. Au Maroc, on compte de nombreuses associations qui, en coordination avec les autorités sanitaires, veillent à la sensibilisation et l’accompagnement des malades et notamment dans les milieux défavorisés et dans le monde rural. Malheureusement, et en raison de la pandémie, on note un certain recul en termes de compagne de dépistage du diabète. Mais ce qui inquiète davantage les professionnels de santé, c’est la réticence de certains patients à venir consulter au risque de voir leur état de santé se détériorer. La sensibilisation et la mobilisation sont donc les maîtres-mots pour pouvoir gérer cette maladie et faciliter la vie aux malades.