Entreprises, anticipez les changements et adaptez vos offres !

La crise sanitaire que traverse le monde entier a profondément changé le comportement des consommateurs. Le constat est du cabinet d’études international EY, consigné dans une analyse intitulée «Comment le Covid-19 change les habitudes de consommation». Ce changement de comportement, induit par les mesures de confinement adoptées partout dans le monde, donnera, certainement, naissance à de nouveaux profils de consommateurs. EY conseille ainsi aux entreprises d’anticiper cette transformation afin d’adapter leurs offres. Une précision importante : ce changement des habitudes de consommation n’est toutefois pas le fait exclusif de la crise sanitaire. En effet, développent les experts d’EY, il était perceptible bien avant la crise. Celle-ci n’a fait que l’accélérer.

Concrètement, pendant les premiers stades de la pandémie, le consommateur est inquiet. Une inquiétude qui fait remonter à la surface de nouvelles priorités pour lui : d’abord, sa santé et celle de ses proches et puis la disponibilité des produits de première nécessité. C’est l’un des aspects de ce changement d’habitude qui émerge parmi d’autres. Selon l’indice EY dénommé «Consommateur du futur», si certaines personnes font des coupes sombres, d’autres maintiennent leurs dépenses habituelles. Toutefois, ces deux catégories ont un point commun : leur façon de vivre n’est plus la même. 

L’indice d’EY identifie des segments de comportements. L’un d’entre eux est dit «Hibernation et dépenses». Il regroupe des consommateurs âgés majoritairement de 18 à 44 ans. Ces derniers sont plus préoccupés par l’impact de la pandémie. Mais seulement 40% d’entre eux déclarent faire leurs achats moins fréquemment.  Tandis que 42% affirment que les produits qu’ils achètent ont changé de manière significative. De même, 46% d’entre eux assurent que les marques de produits sont désormais plus importantes pour eux. L’indice montre, par ailleurs, que des changements beaucoup plus importants sont perceptibles dans un autre segment : «les coupes significatives dans le budget». Ces consommateurs – âgés principalement de plus de 45 ans – ont subi un impact sur leur emploi. Près d’un quart d’entre eux ont vu leur travail suspendu, temporairement ou définitivement. 78% d’entre eux affirment acheter moins fréquemment et 64% n’achètent que l’essentiel. Contrairement au segment «Hibernation et dépenses», 33% des consommateurs de ce segment estiment que les marques n’ont plus la même importance d’avant-crise.