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Ericsson décortique les TIC «de la mine à l’élimination»

Plus de 80% de l’empreinte carbone des TIC pourraient être réduits si les industriels et les usagers n’utilisaient que de l’électricité produite à partir d’énergies propres. En plus de son guide de l’empreinte carbone numérique, Ericsson, spécialiste des services digitaux, a publié un rapport dans lequel sont décortiquées les différentes facettes des émissions de carbones liées au technologies de la communication qu’il estime à 1,4% du total mondial.

Ericsson décortique les TIC  «de la mine à l’élimination»

Le nouveau rapport d’Ericsson intitulé «Guide rapide de votre empreinte carbone numérique» va au-delà de la quantification des émissions de gaz à effet de serre du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC). De l’avis des rédacteurs, le simple énoncé de la quantité de telles émissions ne reflète pas la complexité du process qui commence de l’extraction des matériaux nécessaire à la fabrication de l’outil de communication, en passant par la consommation énergétique lors de l’utilisation (consultation d’internet, téléchargement des vidéos...) et qui se termine par l’élimination de cet outil une fois devenu obsolète. Au chapitre des chiffres, Ericsson spécialiste des services digitaux, estime l’empreinte carbone du secteur des TIC se stabilise à 1,4% des émissions mondiales «malgré la croissance du trafic de données». Plus de 80% de l’empreinte carbone du secteur pourraient être réduits si les industriels et les usagers n’utilisaient que de l’électricité produite à partir d’énergies propres, dit encore le rapport. À ce propos Ericsson cite le dernier rapport de Consumer and IndustryLab selon lequel les 5 milliards de téléchargements d’une chanson à succès sur un smartphone nécessiteraient environ autant d’électricité que la consommation de cinq pays africains réunis. Mais la consommation de l’électricité, première source d’émission de CO2, est restée inchangée en dépit de l’augmentation du flux du transfert des données numériques. 
«Depuis 2010, le trafic total de données a été multiplié par dix environ, tandis que la consommation d’électricité pour le secteur des TIC est restée constante», fait savoir le rapport. Cette stabilisation serait due, selon Ericsson, aux aspects positifs qu’offrent la digitalisation des différentes activités économiques telles que l’optimisation des transports et le recourt à l’intelligence artificielle au sujet de laquelle il est dit qu’elle aura une consommation d’électricité considérablement plus faible une fois qu’elle aura été éduquée. Au final, l’impact le plus significatif dépendra de son utilisation. Et de conclure que l’empreinte numérique des individus ne représente qu’un faible pourcentage de leur empreinte carbone totale et pourrait être encore réduite, par exemple en changeant moins fréquemment de dispositif. 

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