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Les États-Unis continuent d’enregistrer la plus faible émission de CO2

Les États-Unis continuent d’enregistrer la plus faible émission de CO2

En dépit de leur retrait de l’Accord de Paris, les États-Unis ont affiché, pour la deuxième fois, la plus importante baisse d’émissions de gaz à effet de serre liées au secteur de l’énergie. Dans son dernier rapport publié le 11 février, l’Agence internationale de l’énergie a rapporté que les États-Unis ont enregistré la plus forte baisse des émissions de CO2 liées à l’énergie en 2019. Cette baisse est de 2,9%, à 4,8 gigatonnes d’équivalent CO2. «Les émissions américaines ont actuellement baissé de près de 1 gigatonne par rapport à leur sommet de l’an 2000, la plus forte baisse absolue de tous les pays au cours de cette période», a insisté l’AIE. «Une réduction de 15% de l’utilisation du charbon pour la production d’électricité a étayé la baisse des émissions globales des États-Unis en 2019.
Les centrales au charbon ont été confrontées à une concurrence encore plus forte de la production au gaz naturel, les prix de référence du gaz étant en moyenne de 45% inférieurs à 2018. Le même constat avait établi en 2017 par la même Agence qui avait révélé alors que la plus forte baisse des émissions de CO2 liées au secteur de l’énergie est venue des États-Unis principalement en raison du déploiement accru des énergies renouvelables. En novembre 2019, les États-Unis avaient formellement notifié à l’ONU leur sortie de l’Accord de Paris sur le climat, décidée dès 2017 par Donald Trump. 

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