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Jeudi 28 Mars 2024
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Face au Zamalek, l’heure de la revanche a sonné pour le Raja

Fraîchement sacré champion du Maroc, le Raja de Casablanca accueille le Zamalek, dimanche (20 h) pour la demi-finale aller de la Ligue des champions. Les Verts ne pourront certes pas compter sur le public du Complexe Mohammed V, mais la motivation ne manque pas, face à une formation qui a fait de l’élimination des clubs marocains un exercice maîtrisé.

Face au Zamalek, l’heure de la revanche a sonné pour le Raja
Le Raja (en blanc) a été battu en finale en 2002 par le Zamalek. L’heure de la revanche a sonné.

«Nous sommes venus pour lier le présent du Raja à son passé», avait promis Jamal Sellami, au moment de prendre les rênes du staff technique du Raja de Casablanca en novembre 2019. Le moins que l’on puisse dire est que l’enfant prodigue a tenu sa promesse. En plus de remporter la Botola pour la première fois depuis 7 longues années, le Raja est dans le dernier carré de la Ligue des champions. Mais le club casablancais ne se satisfait pas d’une finale, puisse-t-elle arriver après 15 ans d’attente. Le but ultime de tous les Rajaouis est le sacre en Ligue des champions, pour faire d’une saison exceptionnelle, un exercice historique.

Conjurer le sort en venant à bout des «Chevaliers blancs»
Pas si vite ! le Raja Casablanca affronte en demi-finale le Zamalek SC, l’une des meilleures équipes d’Égypte et d’Afrique. En plus d’un effectif pléthorique, qui compte les deux anciens wydadis Mohamed Ounnajem et Achraf Bencharki, le Zamalek est une véritable institution en Égypte, abstraction faite de son sulfureux président Mortada Mansor.
De plus, le registre du Zamalek face aux équipes marocaines frôle la perfection. Lors de ses 6 derniers déplacements dans le Royaume, le Zamalek n’a concédé qu’une seule défaite. C’était face à la Renaissance Berkane en finale aller de la Coupe de la Confédération en 2019. Le seul précédent en faveur du Raja remonte au sacre de l’AS FAR en 1985. Les Militaires avaient alors battu et éliminé le Zamalek en demi-finale de la Coupe africaine des clubs champions.

Les mauvais souvenirs de la finale 2002
La charge émotionnelle est également bien là. Membre du staff de Sellami, Hicham Aboucherouane était titulaire par cette soirée de décembre 2002, où le Zamalek avait remporté le titre aux dépens d’un Raja bien meilleur sur le terrain. Depuis, le Zamalek n’a jamais retrouvé les sommets africains, hormis en Coupe de la Confédération, mais a caressé le titre en 2016, avant d’être balayé en finale par les Mamelodi Sundowns. Le Raja n’a pas fait mieux, car depuis près de 18 ans maintenant, les Verts n’ont plus disputé de finale en Ligue des champions.
La responsabilité est donc sur les épaules des Hafidi, Benoun, Moutouali et autre Rahimi, de porter haut les couleurs du Raja. C’est également une occasion pour bon nombre d’entre eux d’écrire leur ligne dans la longue histoire du Raja Club Athletic. 

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