Ljubljana, Quito, Paris ou encore Erevan figurent parmi les 59 premières villes inscrites dans le programme mondial des «Villes forestières». «Plus de 100 autres villes se sont engagées à participer et à remplir les cinq critères de base et devraient se qualifier à l’avenir», fait savoir la FAO. Pour être éligible au programme «Villes forestières», qui a vu le jour en 2018 lors du Forum mondial sur les forêts urbaines à Mantoue, en Italie, les villes doivent remplir cinq critères. Les municipalités doivent identifier le service responsable de l’entretien des arbres à l’intérieur de leur circonscription et d’avoir une politique de gestion des forêts et des arbres assurant les meilleures pratiques d’entretien des arbres et la sécurité des travailleurs. Les villes souhaitant rejoindre leurs consœurs déjà inscrites doivent également disposer d’un inventaire ou régulièrement mis à jour des ressources forestières locales, de prévoir un budget annuel dédié à la mise en œuvre du plan de gestion forestière urbaine et enfin d’organiser chaque année des activités de sensibilisations au profit des populations riveraines. Mais quels profits tireront ces villes figurant dans le palmarès de la FAO et de la Fondation Arbor Day ?
La FAO appelle à rejoindre le «Programme mondial des Villes forestières»
Les arbres rapportent 3 à 5 fois leur coût en avantages globaux pour la ville et augmentent la valeur marchande des biens immobiliers de 7 à 20%. Ph. DR
Samir Benmalek
|
05 Février 2020
À 18:52
