La FAO et Google lancent «Earth Map» pour le suivi des tendances climatiques

Le directeur général de la FAO se dit convaincu que c’est par la numérisation de l’agriculture que la production alimentaire sera suffisante et surtout sans dommage sur l’environnement. Qu Dongyu a exprimé cette adhésion à la digitalisation suite au lancement, le 16 septembre à Rome, d’un nouvel outil en ligne permettant le suivi des grandes tendances climatiques et environnementales. D’un accès libre, «Earth Map» a été conçu par l’Organisation onusienne chargée de l’agriculture (FAO) et le moteur de recherche Google, liés par un partenariat depuis 2015 suite à l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat. Grâce aux images satellitaires et aux séries de données géospatiales, «Earth Map» permet de détecter, de quantifier et de surveiller les changements et les évolutions qui s’opèrent sur la surface de la Terre. «L’outil a été conçu pour être à la portée des utilisateurs qui ne maîtrisent pas nécessairement les techniques de codage sophistiquées, ce qui a pour effet de limiter les goulots d’étranglement liés aux moyens techniques des États en développement», précise la FAO. «La FAO sait quelles sont les données nécessaires, tandis que nous sommes spécialisés dans l’accessibilité de l’information, et nous sommes animés de la même volonté de renforcer la résilience des populations et des communautés du monde entier», a indiqué Rebecca Moore, directrice de Google Earth. Ce dernier outil intervient à la suite de la plateforme géospatiale de la FAO «Main dans la main», une carte digitale, qui contient «plus d’un million de couches de données géospatiales et des milliers de séries statistiques de 4.000 entrées de métadonnées», indique la FAO. Ces données se rapportent à la productivité de l’eau d’irrigation, les systèmes agricoles.