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Pourquoi il faut miser sur l’agroalimentaire

Pourquoi il faut miser sur l’agroalimentaire

L’Association marocaine des exportateurs (Asmex) lance un appel à tous les pays de l’Afrique afin d’adhérer au projet de création d’une association des exportateurs. Selon le président de l’Asmex, Hassan Sentissi, qui s’exprimait lors d’un webinaire sur le thème «L’export agroalimentaire, locomotive de création d’emplois et de relance économique», l’association en projet constituera un espace d’échange, de suivi et de promotion de l’offre exportable africaine et assurera un cadre favorable aux partenariats à l’échelle intercontinentale.
Afin de relancer l’exportation agroalimentaire, les participants au webinaire s’accordent sur l’importance de transformer le marché marocain d’un marché agricole du push en un marché du pull, à flux tirés par les commandes internationales structurantes et valorisantes. «C’est le meilleur moyen d’agir sur la croissance et sur la création d’emploi», assurent les intervenants. Une bonne partie de la valeur ajoutée agricole deviendrait industrielle et commerciale (trading international et logistique), permettant ainsi une meilleure adéquation entre la production et la nature des terrains et des ressources de chaque région.
Pour Amine Laghidi, DG Africa Lion et vice-président de l’Asmex, l’enjeu majeur en période de crise demeure la confiance de l’investisseur et la création d’emplois dans tous les secteurs, particulièrement l’agroalimentaire, vu son rôle en matière de sécurité alimentaire, d’influence externe et de développement inclusif, de création de richesse et de stabilité interne.
D’ailleurs, rappelons-le, l’agriculture-agroalimentaire s’est imposé comme le secteur exportateur N°1 du pays à fin mai, avec 29,49 milliards de DH, selon l’Office des changes, damant le pion à l’automobile, premier secteur exportateur marocain ces dernières années.
Pour les différents intervenants au webinaire, la crise sanitaire et ses implications économiques et sociales à l’échelle mondiale relance avec acuité le débat sur la priorité de l’économie alimentaire dans la réduction de la pauvreté, la création d’emplois, la diversification des exportations et donc la création de richesse et de prospérité pour les nations et les structures économiques. 

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