Menu
Search
Mardi 23 Avril 2024
S'abonner
close
Mardi 23 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

La Fédération des Chambres d’artisanat, le Parti de la gauche verte et l’Organisation démocratique du travail exposent leurs visions

La Fédération des Chambres d’artisanat, le Parti de la gauche verte  et l’Organisation démocratique du travail exposent leurs visions

La Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) a poursuivi, jeudi à Rabat, ses séances d’écoute des partis politiques et des syndicats par une réunion avec les représentants de la Fédération des Chambres d’artisanat (FCA), le Parti de la gauche verte (PGV), le Parti de l’unité et de la démocratie (PUD), l’Organisation démocratique du travail (ODT) et sept partis politiques sans représentation parlementaire qui ont exposé leurs visions du nouveau modèle de développement.
Ainsi, la FCA, représentée par son président Sidati Chaggaf, a appelé à promouvoir l’artisanat rural et à soutenir la présence de la femme artisane dans le cadre de l’élaboration du nouveau modèle de développement. Selon la perception de la Fédération, «le développement du secteur de l’artisanat est tributaire du traitement de plusieurs questions, à leur tête la promotion des conditions de la femme artisane et le soutien de l’artisanat rural», a affirmé M. Chaggaf dans une déclaration à la presse à l’issue de cette séance d’écoute. La FCA, qui était également représentée par les présidents des Chambres d’artisanat à Tanger, Mohamed Ahmidi, à Fès, Abdelmalek Boutayine, et à Rabat, Abderrahim Zamzami, a aussi insisté sur la nécessité de former les artisans et de promouvoir la commercialisation des produits de l’artisanat et la politique relative à l’organisation des salons régionaux, outre le financement des entreprises œuvrant dans l’artisanat, tout en appelant à associer les représentants du secteur au dialogue social.
Pour sa part, le PGV a appelé à inclure la dimension environnementale dans le nouveau modèle de développement et à placer l’Homme au cœur du processus de développement. Pour son secrétaire général, Mohamed Fares, le nouveau modèle de développement «doit prendre en considération la dimension écologique et s’intéresser à l’Homme, qui se veut le garant du succès de tout projet de développement». Il a, en outre, souligné l’importance d’accorder un intérêt particulier au sujet de l’environnement et du développement durable, afin d’être à la hauteur d’un projet sociétal de référence.
Représenté également par les membres du bureau politique Abdelalem Maalmi, Abderrahim Chabat, Ilyas Loukili, Zoubida Fdaïl, Saadia Bouhboub et Wissal Sadeq, le PGV a mis en exergue le rôle de la mise en œuvre effective des politiques territoriales et des plans de développement qui prennent en compte l’étude de l’impact environnemental sur les projets de développement.
Le PUD a, quant à lui, noté que sa vision du nouveau modèle de développement se base sur «la justice et la lutte contre la corruption». Pour son secrétaire général, Ahmed Fitri, le nouveau modèle de développement doit être équitable et exige une mise en œuvre sur le terrain, a-t-il déclaré à la presse. Représenté également par les membres de son bureau politique Abdelmalek Dahchour, Mohamed Fitri, Asmae Arbaoui, Mohamed Hamouch et Driss Toulali, le PUD estime que la «justice et l’efficacité sur le terrain» constituent la «première condition fondamentale» du nouveau modèle de développement. La deuxième condition est la lutte contre la corruption sous toutes ses formes et l’instauration de la justice sociale, ainsi que la recherche de solutions aux problèmes auxquels est confronté le citoyen et le rétablissement de la confiance dans l’action politique et partisane ainsi que dans les institutions.
De son côté, l’ODT estime que le nouveau modèle de développement devrait prendre en compte l’amélioration des conditions de vie de la classe ouvrière avec en particulier l’augmentation des salaires. Dans une déclaration à la presse, son secrétaire général, Ali Lotfi, a également insisté sur la revalorisation des pensions des retraités et leurs ayants droit qui perçoivent parfois des sommes modestes ne dépassant pas les 300 dirhams.
L’ODT, qui était aussi représentée par les membres de son bureau exécutif Imane Ghanmi, Abdelhakim Karman, Mohamed Nhili, Mustapha Cha’oune, Kamal Laghmam, Ahmed Mansouri et Azeddine Saji, a en outre appelé à répondre à une série de revendications sociales, en particulier la généralisation de la protection sociale pour tous les Marocains, mais aussi l’assurance maladie pour que les citoyens puissent avoir accès aux prestations de santé, en plus de garantir un logement social décent pour la classe ouvrière.
Dans la même veine, sept partis sans représentation parlementaire ont plaidé en faveur du renforcement de la régionalisation avancée, la réduction des inégalités territoriales, la réforme du système politique et institutionnel et des secteurs de la santé et de l’éducation et la promotion de l’investissement, sans pour autant perdre de vue la dimension environnementale dans l’élaboration du modèle de développement. Il s’agit du Parti Al Ahd Addimocrati, représenté par son SG, Abdelmounaïm El Fattahi, du Parti des forces citoyennes (PFC), représenté par son président, Abderrahim Lahjouji, du Parti démocratique de l’indépendance (PDI), représenté par son SG, Ahmed Belghazi, et du Parti du renouveau et de l’équité (PRE), représenté par son président, Chakir Achahbar.
Il s’agit aussi du Parti de l’environnement et du développement durable (PEDD), représenté par son président, Karim Hritane, du Parti démocrate national (PDN), représenté par son SG, Moussa Saïdi, du Parti de la renaissance et de la vertu (PRV), représenté par un membre de son SG, El Ayachi Senoussi. Mercredi, la CSMD s’était réunie avec les représentants du Rassemblement national des indépendants, la Fédération démocratique du travail, l’Association des régions du Maroc et le Parti authenticité et modernité. 

Lisez nos e-Papers