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Tout est fin prêt pour la saison inaugurale de la BAL

Le lancement de la toute première édition de la Basketball Africa League est prévu dans un peu plus de trois semaines à Dakar. Les préparatifs vont donc bon train pour cette saison inaugurale de ce qui s’annonce comme la plus grande compétition de basketball africain. Pour le président Amadou Gallo Fall, au-delà de l’aspect sportif, c’est tout un écosystème que va engendrer la BAL autour de ses matchs.

Tout est fin prêt pour la saison inaugurale de la BAL

Le dernier virage, à quelques semaines du début de la Basketball Africa League (BAL), est bien amorcé. Présent à Casablanca pour une rencontre avec les représentants des médias, le président Amadou Gallo Fall a apporté quelques éclaircissements quant à la BAL et son importance pour les jeunes Africains. «Notre présence aujourd’hui au Maroc a été l’occasion de rencontre M. Bentaleb, le président de l’AS Salé, a déclaré Amadou Gallo Fall, qui a déjà entamé sa campagne de recrutements. C’est quelque chose de très positif. Il s’agit également pour nous d’exprimer au public amateur de basketball au Maroc tout notre enthousiasme de voir le Maroc participer à cette Ligue.»
L’AS Salé fait donc partie des 12 formations qui participent à cette saison inaugurale, comme il a été dévoilé lors du weekend All Star à Chicago, la semaine dernière. «Nous lançons la Ligue lors du weekend du 13 au 15 mars à Dakar, poursuit Fall. J’espère que le public marocain va se déplacer pour suivre et encourager son équipe.»
Un produit de divertissement, mais aussi un vecteur de développement
Évidemment, réunir les 12 meilleurs clubs africains suppose un grand engouement de la part des supporters, des joueurs et des dirigeants de ces mêmes clubs. Mais la BAL, qui se veut avant tout un débouché pour les talents africains au sein de leur continent, prévoit d’être à la base d’un écosystème à même d’encourager l’activité économique. «On cherche à développer tout l’écosystème et créer une industrie autour du basket, estime le président de la BAL. Amener six équipes dans une ville, avec leur public, cela va encourager le tourisme interafricain, remplir les hôtels, créer des opportunités de travail. Il n’y aura pas que les joueurs qui seront professionnels, mais aussi tous les métiers administratifs, de retransmission, de marketing…»
La compétition est organisée par la toute puissante NBA, en coopération avec la FIBA, dans une première dans le monde. 
La Ligue nord-américaine mise beaucoup sur le potentiel des joueurs africains et aimerait leur fournir une opportunité de devenir professionnels, avant même de quitter le continent. «Les meilleurs pourront toujours partir ailleurs, mais ce sera leur choix. Ils n’iront pas à l’aventure comme l’a fait Bismack Biyombo (RD Congo), qui a dû aller jouer au Yémen et en Espagne, avant d’aller en NBA.» Cette dernière assurera également la formation des arbitres, pour s’assurer de l’intégrité de la compétition. 

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