Menu
Search
Lundi 25 Novembre 2024
S'abonner
close
Lundi 25 Novembre 2024
Menu
Search

La France confrontée à «une deuxième vague forte»

La France confrontée à «une deuxième vague forte»

Sans exclure des reconfinements locaux, Jean Castex a exhorté lundi les Français à plus de vigilance face à une «deuxième vague forte» de Covid-19, à deux jours d’une nouvelle prise de parole d’Emmanuel Macron. «Nous sommes dans une deuxième vague forte», a déclaré le Premier ministre lundi sur franceinfo, sur fond d’envolée des nouveaux cas positifs et d’hôpitaux guettés par la saturation, surtout en Ile-de-France, en appelant «de façon extrêmement claire à ce que nous nous mobilisions toutes et tous».

«Il ne peut plus y avoir de relâchement», a averti M. Castex, pour qui «les Français ont considéré un peu trop vite, malgré les discours que nous tenions, que ce virus avait disparu». Pendant les grandes vacances, «les Français ont collectivement considéré que c’était fini, que c’était dernière nous», a-t-il insisté, assurant que pour sa part, il n’avait «cessé tout l’été d’appeler à la vigilance» et pris des mesures pour généraliser le port du masque. Selon Jean Castex, le déconfinement s’est déroulé de «façon efficace», en dépit des critiques sur la disponibilité et les délais des tests. «Rien ne doit être exclu quand on voit la situation dans nos hôpitaux», a également prévenu le Chef du gouvernement à propos de la possibilité de reconfinements locaux.

Dans le même temps, le secrétaire d’État au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne a incité les Français à réserver leurs vacances de la Toussaint en promettant que «les réservations annulées ne (coûteraient) rien» et que «la sécurité sanitaire (était) au rendez-vous». Après les restaurateurs, qui s’étaient mobilisés contre la fermeture de leurs établissements, les forains ont à leur tour protesté lundi contre les restrictions sanitaires en menant des opérations escargots dans toute la France, tandis que des dizaines de VTC ont bloqué des voies de circulation près de Bercy pour réclamer plus d’aides. Autre cri d’alarme, la Fédération des fleuristes (FFAF) a estimé que 15% d’entre eux devraient disparaître d’ici au printemps 2021 à cause de la crise due au coronavirus Covid-19. 

Lisez nos e-Papers
Nous utilisons des cookies pour nous assurer que vous bénéficiez de la meilleure expérience sur notre site. En continuant, vous acceptez notre utilisation des cookies.