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La gent féminine toujours sous-représentée

Selon les dernières statistiques de l’UNESCO, à l’heure actuelle moins de 30% des chercheurs dans le monde sont des femmes. Pourtant, les femmes ont les capacités et les compétences nécessaires pour être égales aux hommes dans ce domaine.

La gent féminine toujours sous-représentée

Quand on parle de sciences, on a généralement tendance à penser qu’il s’agit d’un domaine fait pour les hommes et on oublie que de nombreuses femmes ont été à l’origine de découvertes scientifiques exceptionnelles. Et pour cause, les femmes sont sous-représentées à tous les niveaux dans le secteur des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques à travers le monde. En février dernier, António Guterres, le Secrétaire général de l’ONU, avait affirmé, à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science, que la science et l’égalité entre les sexes sont indispensables pour réaliser les Objectifs de développement durable. «La science, qui est une discipline collaborative, est freinée par un écart entre les sexes. Filles et garçons obtiennent les mêmes résultats en sciences et en mathématiques, mais seule une fraction des étudiantes choisit les filières scientifiques dans l’enseignement supérieur. Il faut multiplier les efforts pour soutenir la carrière des femmes scientifiques et chercheuses. Les Principes d’autonomisation des femmes, établis par ONU Femmes, offrent des conseils destinés entre autres aux entreprises», a-t-il souligné. Pour sa part, Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes, avait insisté sur la nécessité d’avoir «une stratégie dédiée non seulement pour accroître la proportion de talents féminins dans les emplois relatifs aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques (STIM), mais aussi pour veiller à leur épanouissement en les incitant à ne pas quitter des emplois bien rémunérés, ainsi qu’à institutionnaliser des cultures organisationnelles qui favorisent leur progression dans ces domaines». Par ailleurs, l’UNESCO a indiqué que l’égalité des genres dans ces domaines n’est pas seulement une question d’équité et de droits humains fondamentaux qu’il convient de réaffirmer. «Quand des filles et femmes brillantes se détournent de carrières scientifiques à cause d’obstacles trop importants, c’est une perte pour l’ensemble de la société. En effet, la recherche peut apporter des solutions aux défis du développement durable et nous ne pouvons pas nous permettre de nous priver du potentiel, des compétences et des idées de plus de la moitié de la population mondiale. L’égalité des genres doit donc être considérée comme un moyen déterminant pour favoriser l’excellence scientifique et technologique», a souligné l’UNESCO. Et d’ajouter : «Ces 15 dernières années, la communauté internationale a entrepris d’importants efforts pour inspirer et promouvoir la participation des femmes et des filles à la science. Cependant, il existe encore des écarts entre les hommes et les femmes en Science, technologie, ingénierie, mathématiques (STIM). Plus on monte dans la hiérarchie scientifique, plus le pourcentage de femmes est faible. Selon les données de l’UNESCO, à l’heure actuelle, moins de 30% des chercheurs dans le monde sont des femmes. Environ 30% seulement des étudiantes choisissent des domaines liés aux STIM dans l’enseignement supérieur et seul un quart des professionnels de l’intelligence artificielle et des données au monde sont des femmes». 

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