Le second semestre a bien démarré pour le groupe Alliances. L’opérateur immobilier affirme enregistrer une reprise progressive de l’ensemble de ses projets. Ce qui le conforte dans sa décision d’avoir lancé, lors du premier semestre, trois nouveaux chantiers : un projet à Kénitra, l’amorçage de la 3e phase du projet de Béni Mellal et le démarrage de la réalisation de la Tour de l’Entente à Abidjan.
Une reprise qui intervient après des mois de morosité, l’immobilier figurant parmi les nombreuses activités ayant pâti de la crise économique. Ainsi, aussi bien le chiffre d’affaires que le résultat net semestriels sont en repli du fait «de la baisse du niveau d’activité de la société engendrée par la crise sanitaire», indique le groupe dans un communiqué. Cependant, souligne Alliances, «l’impact de cette crise a été atténué par l’activité Afrique grâce à l’avancement des projets du groupe en Côte d’Ivoire et au Cameroun». Le chiffre d’affaires consolidé chute de 37% à 668 millions de DH. Quant aux résultat net et au résultat net part du groupe (RNPG), ils s’établissent respectivement à 13 millions et 9 millions de DH. Ils dégringolent de 87 et 90%, dans l’ordre.
Selon Alliances, l’endettement net consolidé reste «faible», ressortant à 2,48 milliards de DH contre 2,11 milliards un an plus tôt. «Le taux d’endettement s’établit à 39,8% traduisant ainsi une structure financière équilibrée et des fondamentaux sains et solides», soutient le groupe.
Sur le volet activité, le niveau des préventes s’est réduit de 40% à 763 unités contre 1.266 au premier semestre 2019. Cette dégringolade a principalement concerné le deuxième trimestre 2020. «Malgré le contexte difficile, le groupe a maintenu un niveau de production lui permettant d’avancer sur les chantiers lancés», est-il précisé. Ainsi, 1.050 unités ont été produites au premier semestre 2020 contre 988 unités un an plus tôt. Concernant les indicateurs financiers sociaux, les capitaux propres ont augmenté de 15%. Et pour cause, explique le groupe, l’augmentation de capital réalisée par incorporation des comptes courants de l’actionnaire de référence, pour un montant de 300 millions de DH. L’endettement s’établit, quant à lui, à 1,31 milliard de DH. Il comprend essentiellement l’emprunt obligataire reprofilé en décembre dernier.