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Habib El Malki défend l’action parlementaire et promet de la bonifier à la lumière des leçons tirées du Covid-19

Les propositions de loi élaborées par les membres de la Chambre des représentants ont du mal à passer. Le président de la première Chambre, Habib El Malki, estime que l’Exécutif doit accorder plus d’importance à l’initiative législative des députés. Participant à une émission sur la chaîne internationale BBC News, le haut responsable est également revenu sur la préparation des élections, la situation des droits de l’Homme au Maroc ainsi que sur la gestion de l’institution législative durant la période d’urgence sanitaire.

Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, veut que le gouvernement accorde plus d’importance à l’initiative législative du Parlement. Invité d’une émission sur l’antenne arabe de la chaîne internationale BBC News, le président de la première Chambre a affirmé que l’idée dominante aujourd’hui est que la législation est du ressort du gouvernement, alors que les propositions émanant du Parlement dans ce sens sont de plus en plus importantes.

Interpellé sur la position du gouvernement qui juge souvent les initiatives parlementaires dans ce sens «pas assez pertinentes», le président de la première Chambre a affirmé que la position de l’Exécutif cherchait seulement à justifier son manque d’intérêt pour ces initiatives. Le haut responsable a insisté ainsi sur la valeur des initiatives législatives du Parlement que le gouvernement se doit d’étudier. Il a appelé dans ce sens à lutter contre les idées reçues, d’autant que toutes les composantes du Parlement peuvent se prévaloir d’une grande maturité et d’un haut niveau académique.

Revenant sur le sujet de sa gestion de l’institution qu’il préside durant cette période marquée par l’état d’urgence sanitaire, M. El Malki a fait savoir que toutes les décisions y afférentes avaient été prises à l’unanimité. Dans ce sens, il a défendu sa position refusant le vote à distance des parlementaires. Le responsable a justifié cette position par les dispositions de la Constitution qui imposent une présence physique pour l’opération de vote.

Cette situation d’urgence sanitaire pousse d’ailleurs à réfléchir sur un nouvel amendement des statuts de la première Chambre, estime Habib El Malki. «C’est l’un des chantiers qu’on compte ouvrir dès la rentrée parlementaire», a-t-il déclaré en affirmant qu’il y avait bien des leçons à tirer de cette situation dans l’objectif de mettre à jour les textes régissant le fonctionnement de la Chambre.

S’agissant des lois électorales, le responsable a affirmé que leur modification nécessitait du temps. Dans ce sens, il a rappelé que le ministère de l’Intérieur a déjà entamé les consultations avec les partis politiques. Ces derniers ont été invités à présenter leurs mémorandums à ce sujet dans l’objectif d’améliorer les conditions de déroulement des élections et renforcer leur transparence. Le président de la première Chambre, qui a refusé de parler au nom de l’USFP, en assurant qu’il a été élu par tous les parlementaires à la tête de la première Chambre, a souligné que les alliances ne se feraient qu’après l’annonce des résultats des élections. Quant à la possibilité du report des élections, M. El Malki a affirmé qu’elle serait prise en fonction du développement de la situation épidémiologique et après concertation.

 

Liberté de la presse : Des ONG adoptent une position systématiquement hostile au Maroc 

Le Maroc continue de faire l’objet d’un grand acharnement de la part de certaines ONG en ce qui concerne la liberté de la presse. 

Le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, a affirmé dans ce sens que des organisations comme Amnesty International avaient adopté une position systématiquement hostile au Maroc. Cette position est la même peu importe les avancées réalisées par le Royaume, estime M. El Malki, qui a mis en avant l’avancée démocratique que connaît le Maroc et ses grands pas sur le chemin de l’édification institutionnelle pour concrétiser l’État de droit. 

Lors de son intervention, le responsable a affirmé que ces organisations jugent le Maroc à travers des cas isolés sans respecter l’ensemble des acquis du Royaume. 

«Je ne dis pas que tout est bien, mais il y a une volonté politique sur tous les niveaux pour respecter les droits de l’Homme et consacrer la sacralité du droit d’expression», a conclu le président de l’Institution législative.

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