Hamza Hajoui : «Le FUS est prêt à toutes les éventualités et sera solidaire des décisions qui seront prises»

Suspension de Botola oblige, les clubs sont en mode débrouille pour maintenir la fraîcheur physique de leurs joueurs. Chaque staff technique essaye d’être créatif et de s’adapter à la nouvelle situation. Au FUS, les joueurs continuent de s’entraîner à domicile. «Nous poursuivons de loin le suivi médicale et physique des joueurs. Pour être sincère, on est dans une situation difficile à gérer, mais Il faut s’y adapter», reconnaît le président du FUS, Hamza Hajoui.

Cette situation est d’autant plus difficile que le club rbati, à l’instar des autres équipes de la Botola, n’a pas de visibilité sur la suite à donner à la saison en cours. Si le club se dit prêt à toutes les éventualités, il n’en demeure pas moins qu’il ne sait pas sur quel pied danser. «On ne peut pas reprendre nos entraînements. On n’a aucun deadline pour le faire. On attend les directives du ministère de l’Intérieur. C’est eux qui nous ont demandé d’arrêter et c’est eux qui peuvent nous demander de reprendre. Quand on nous demandera de reprendre, on prendra les dispositions nécessaires pour le faire», a-t-il indiqué.

Hajoui assure que le FUS est prêt à toutes les éventualités. «On est prêt à toutes les éventualités. Et on sera solidaires avec toutes les décisions qui seront prises, mais on défendra les intérêts de notre club jusqu’au bout». En attendant d’avoir plus de visibilité, le club est déjà tourné vers la saison prochaine : «On essaye tant bien que mal de préparer la saison prochaine, même si c’est un peu délicat, en raison du manque de visibilité. Il est difficile de céder les joueurs qu’on a prévu de céder ou d’en recruter de nouveaux, parce qu’on ne sait pas si la saison va aller jusqu’au bout ou s’arrêter». Un vrai casse tête, pas seulement pour le FUS, mais pour l’ensemble des clubs de la Botola qui restent suspendus à la décision des pouvoirs publics.