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Hamza Hajoui : «Nous n’avons aucune visibilité sur la date de la reprise»

Alors que les chiffres du nombre de contaminés ne cessent de grimper, c’est l’incertitude totale qui régne concernant la saison footballistique. «Personne ne peut s’aventurer à donner la date d’une éventuelle reprise», assure au »Matin» Hamza Hajoui, président du FUS et premier vice-président de la FRMF. Il nous confie également qu’aucune discussion sur ce volet n’a eu lieu au sein de la Fédération. Il faut donc comprendre que la priorité aujourd’hui n’est pas le football, mais la lutte contre le Covid-19.

Hamza Hajoui : «Nous n’avons aucune visibilité sur la date de la reprise»

Le flou total entoure la saison footballistique suspendue en cours de route par le coronavirus. La FRMF vient de débloquer la troisième tranche des droits télé aux clubs afin d’alléger un peu leur crise économique. Mais il ne faut pas interpréter ce geste comme les prémices d’une éventuelle reprise. Interrogé sur la date éventuelle de retour des compétitions, Hamza Hajoui, président du FUS et vice-président de la FRMF, a assuré qu’il était encore trop tôt pour parler de football, même si à un moment ou un autre, il faudra en parler : «On n’a vraiment aucune idée pour le moment. Personne ne sait ce qui va se passer, il n’y a pas de discussions à la Fédération sur ce volet. Personne ne sait ce qui va se passer ni ce qu’il adviendra», a-t-il indiqué. Autrement-dit, tous les scénarii avancés par-ci, par-là ne sont que pures fantaisies. Pour M. Hajoui, seule la solidarité autour de notre pays compte aujourd’hui : «La seule chose dont on est sûr, c’est la solidarité autour de notre pays. Personnellement, je ne vois pas autre chose. Le football est, certes, un élément de la société comme n’importe quel autre domaine économique, dont il faudra s’occuper un jour ou l’autre pour sauver ce qui peut l’être. Mais là, il faut faire preuve de civisme et de solidarité pour aider les plus démunis et les plus vulnérables dans cette situation. Avec ce virus, le Maroc va se découvrir une véritable âme sociale». Le football, qui déchaîne les passions, est tout simplement relégué au second rang, parce que tout simplement il y a plus important que ça, sauver des vies humaines. 

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