Aïcha Al Waad chante «Annajem Assatiâ» à l’occasion de la Fête de la Jeunesse

Avec des paroles très profondes qui rendent hommage à Sa Majesté Le Roi Mohammed VI et au Maroc, Aïcha Al Waad marque un autre point dans son répertoire riche et varié. Cette chanson patriotique vient suite à son single «Addamir» qui fut bien accueilli dans le milieu artistique. Sachant qu’elle a toujours veillé à choisir ses chansons avec soin et conviction. D’où son côté engagé pour l’art qui lui impose parfois de se retirer de l’univers musical pendant de longues périodes.
Aïcha Al Waad répond à tous ceux qui lui posent des questions sur ses longues absences qu’elle ne peut apparaître à tout moment sans rien dire, c’est-à-dire rien que pour le fait d’être présente sur la scène. Car Aïcha ne donne signe de vie à ses fans et aux médias que quand elle veut présenter une nouveauté dont elle est convaincue. C’est pour cela qu’elle a, tout au long de son parcours, gardé l’image d’une artiste honnête et exigeante. Sa voix douce et charismatique a souvent accompagné les belles mélodies de célèbres compositeurs égyptiens, notamment Baligh Hamdi, Mohamed Al Mouji, Farouq Cherbouni et Hilmi Bakr, puis d’autres marocains comme Abdellah Issami, Hassan Kadmiri, Hamid Ben Brahim et son frère Mehdi Abdou.
Avec ces grands compositeurs, elle a toujours pris le temps de choisir ses poésies et ses mélodies, tout en consacrant énormément de travail pour s’en imprégner et enregistrer dans les meilleures conditions. La devise de Aïcha est la qualité et l’honnêteté. Elle est consciente qu’une œuvre musicale doit parler à l’histoire et non à un moment donné. «Je ne veux pas m’aventurer dans quelque chose qui peut un jour me faire du mal. C’est pour cela que je ne cherche pas à changer mon style pour faire plaisir à certains. Je préfère garder mon empreinte et offrir à ceux qui m’aiment la qualité qu’ils ont toujours connue chez moi. Ce n’est pas la célébrité ni l’argent qui m’intéressent. Moi, je fais de l’art», renchérit Aïcha Al Waad qui, durant son parcours, a pu garder son prestige grâce à des choix judicieux de paroles et de compositions de grande qualité.
Un périple qui n’a pas été des plus simples et a demandé beaucoup d’effort et de patience à l’artiste. «À un moment donné de ma vie artistique, il était nécessaire pour moi d’aller en Orient pour peaufiner mes connaissances et mon savoir dans cet univers, sachant qu’à l’époque, il n’y avait pas au Maroc beaucoup d’institutions pour nous former et nous motiver. Et là, je saisis cette opportunité pour saluer les efforts de S.M. le Roi Mohammed VI de penser à mettre à la disposition des Marocains de grands théâtres comme ceux de Rabat et de Casablanca, dont pourront bénéficier les générations à venir et nous-mêmes».
Rappelons que Aïcha Al Waad a également chanté des chansons religieuses, notamment «Maoulay», et participé à de nombreuses manifestations musicales au Maroc et en Orient, comme Jarach, Volubilis, Mawazine... En dehors de la chanson, Aïcha Al Waad a publié plusieurs écrits, dont «Fettouma», «Un Instant de silence» et «Méditations».
Ce riche parcours lui a valu de nombreuses consécrations, entre autres, une attestation de reconnaissance du Festival Jarach (2007), une autre de l’Association des Anciens combattants d’Égypte, comme elle a été nommée, par l’Unesco, ambassadrice de bonne volonté pour l’amour et la paix, puis le premier Prix qu’elle a eu pour la chanson «Matar fi Achaouarii» (pluie dans les rues) en 2005. Aïcha Al Waad continue ce qu’elle a bien commencé avec la même passion et abnégation.