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Les investissements publics et privés connaissent des fortunes diverses

Les investissements publics et privés connaissent des fortunes diverses
Ne disposant pas encore de solutions décarbonées commercialement viables, les secteur du ciment et de l’acier constituent le principal obstacle à la recherche dans l’industrie mondiale. Ph. DR

Les dépenses publiques et privées dédiées à la recherche et au développement de nouvelles technologies dans les énergies renouvelables ont différemment évolué entre 2010 et 2019. L’Agence internationale de l’énergie a évalué à 80% des dépenses publiques en innovation dans le domaine de l’énergie la part dédiée à la mise au point de technologies sobres en carbone. En 2019, ces dépenses publiques ont crû de 3%, comparativement à 2018, pour atteindre 30 milliards de dollars. Cependant, cette progression ne s’est pas répercutée sur le ratio revenant aux énergies vertes. 

L’Agence basée à Paris relève qu’«en général, la part du produit intérieur brut représentée par les dépenses publiques de recherche et développement dans le domaine de l’énergie est restée assez constante au cours de la dernière décennie», est-il précisé dans le «Statut mondial de l’innovation dans les énergies propres en 2020». En revanche, dans le secteur privé, les investissements en recherche et développement en énergies renouvelables ont suivi une courbe ascendante plutôt soutenue : «Les entreprises actives dans les énergies renouvelables ont affiché une croissance impressionnante de 74% de leurs dépenses en recherche et développement entre 2010 et 2019». Le rapport fait savoir qu’en 2019, les dépenses du secteur privé ont atteint 90 milliards de dollars. Mais là encore, l’Agence relève qu’en dépit de cette croissance soutenue chez le privé, la part réservée à l’innovation en énergies propres ne représente que le dixième du total des dépenses en recherche et développement des entreprises. 

Les secteurs du ciment et de l’acier, qui ne disposent pas encore de solutions décarbonées commercialement viables, constituent le principal obstacle à la recherche dans l’industrie mondiale. 

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