Ces jeunes Marocains qui ont percé dans le monde agricole

La Banque africaine de développement (BAD) fait valoir les impacts de son soutien au secteur agricole marocain. Dans une rubrique intitulée «succes-stories» sur son site web, l’institution panafricaine affirme avoir accompagné le retour à la terre de milliers de jeunes qui placent de plus en plus leur avenir dans l’agriculture.
La Banque cite le cas de deux jeunes agriculteurs qui ont réussi leur projet agricole. Il s’agit de Abdelhak Boukhari, 40 ans, et Hicham Mokadem, 30 ans. Abdelhak Boukhari a repris le travail de la terre. Il produit des fraises qu’il exporte essentiellement vers le marché européen et en Amérique du Nord. Ce métier, il l’a repris à son père qui utilisait du matériel rustique. Aujourd’hui, il pense avoir fait mieux que celui-ci. Le chef d’entreprise qu’il est devenu a loué plus de terres cultivables, modernisé ses outils de travail et amélioré ses techniques de production. Hicham Mokadem est, lui, ingénieur-agronome. Il s’est lancé dans la production de framboises à Laouamra, dans le nord-ouest du Royaume. Ses produits, il les exporte essentiellement en Europe. 
La BAD rappelle que le Plan Maroc vert (PMV) est venu notamment permettre une forte amélioration du revenu agricole des producteurs et une nette augmentation du PIB agricole et des exportations du pays. Le PMV bénéficie d’un soutien financier de la BAD de plus d’un demi-milliard d’euros. «30% d’augmentation du rendement agricole, 40% d’économie en eau avec un revenu agricole en hausse de près de 45%. Voilà les résultats du PMV que nous soutenons depuis 2008», se félicite la représentante résidente de la Banque pour le Maroc, Leila Farah Mokaddem. L’institution indique que les succès de Abdelhak et Hicham illustrent la bonne marche de trois des cinq priorités de développement de la Banque : Nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique et améliorer la qualité de vie des Africains. Des domaines d’intervention prioritaires qui sont indispensables pour la transformation de l’existence des populations africaines comme prévu dans le Programme des Nations unies relatif aux Objectifs de développement durable (ODD) et à l’Agenda 2063 de l’Union africaine.