Juan Carlos Garrido : «La perspective d’un derby en finale est enthousiasmante»

Invité sur la chaine espagnole «GOL», Juan Carlos Garrido a fait le tour des principaux thèmes le concernant, dans le contexte difficile du confinement et de la crise sanitaire. Le technicien espagnol, «né tout près de la porte principale du Mestalla» à Valence, s’enorgueillit de «diriger l’un des plus grands clubs d’Afrique, le Wydad.» Un défi au quotidien pour le technicien, qui a déjà dirigé le rival éternel des Rouges, le Raja. «À Casablanca, le football se vit passionnément, décrit-il. Heureusement pour moi, j’ai eu des résultats très bons avec le Raja. Du coup, on me laisse tranquille dans la rue». Une situation de tranquillité qui risquerait de changer, si les deux géants casablancais venaient à se rencontrer en finale de la Ligue des champions. «L’éventualité est bien là. Mais pour l’instant, nous sommes tous concentrés sur la demi-finale face à Al Ahly (un autre club qu’il a dirigé auparavant, ndlr), qui est notre objectif le plus proche.»
La fin de la saison, avec la Botola aussi, constitue un véritable défi pour Garrido, qui a tenu à rester à Casablanca, laissant sa famille à Valence. «C’est le seul côté négatif de cette situation, regrette-t-il. Je dois avouer que c’est moi qui ai décidé de rester, croyant que la pandémie n’arriverait pas au niveau d’aujourd’hui. J’avais aussi peur de ne pas pouvoir revenir auprès de mon équipe, une fois que les choses seraient revenues à la normale.»
Toujours aussi sûr de lui, Garrido a affirmé que «le mois du Ramadan, sacré pour les musulmans, ajouterait une difficulté supplémentaire, car on ne sait pas comment seront les horaires des entraînements. Les habitudes changent, même alimentaires.» Le technicien, qui a dirigé des équipes en Europe, en Asie et en Afrique, espère que la reprise se fasse le plus rapidement possible. «Les prévisions disent que nous pourrons revenir aux entraînements fin mai et que mi-juin au plus tôt on pourra disputer des matchs officiels. Cependant, ce ne sont pas là des données officielles, ce n’est que ma lecture personnelle de la situation.»