Jusqu’à 45,91 milliards de dollars à saisir d’ici 2030

2019 était l’année de la 5G au Moyen-Orient et en Afrique pour Ericsson. Le spécialiste des télécommunications a en effet conclu sept accords commerciaux avec des opérateurs de la région. Il s’agit de «STC Saudi Arabia, Etisalat UAE, Ooredoo Qatar, Zain Bahrain, Batelco Bahrain, MTN South Africa et Mobily», indique Chafic Traboulsi, vice-président et responsable des réseaux chez Ericsson Moyen-Orient et Afrique. Le nombre d’accords commerciaux 5G, à l’échelle mondiale, est ainsi passé à 78, dont 24 sont des réseaux en direct avec la région du Moyen-Orient et de l’Afrique. «Ce qui représente environ 29% et consolide la position d’Ericsson comme leader de la 5G en 2019», précise Traboulsi. Par ailleurs, affirme le responsable, Ericsson figure parmi les premiers à commercialiser des solutions permettant aux réseaux d’aujourd’hui d’évoluer en douceur. Les fournisseurs de services dans la région MENA peuvent ainsi cibler des revenus potentiels de 15,18 milliards à 45,91 milliards de dollars d’ici 2030, à condition d’adapter leur modèle commercial pour devenir des facilitateurs et des créateurs de services. En effet, la numérisation de l’industrie ouvre de nouvelles opportunités aux fournisseurs de services pour développer et étendre leurs activités au-delà de la connectivité, précise Traboulsi. La probabilité de réussir à capter une partie de ce potentiel est plus élevée au cours des 5 à 7 prochaines années, lorsque les rôles et les parts de marché seront établis.