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Kristalina Georgieva : «Le Maroc montre le chemin dans la région»

Au terme d’une visite de 4 jours au Maroc, Kristalina Georgieva, DG du FMI, s’est dite satisfaite de l’état d’avancement des préparatifs du Maroc, pour accueillir à Marrakech l’Assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale en 2021. Lors d’une rencontre, hier à Rabat, elle s’est prononcée, entre autres, sur la Ligne de précaution et de liquidité que le Maroc n’a jamais utilisée, et sur le chantier de flexibilisation dans lequel le Maroc s’est engagé volontairement.

Kristalina Georgieva : «Le Maroc montre le chemin dans la région»
Une rencontre a été organisée, hier à Rabat, marquant la fin de la visite de la DG du FMI au Maroc. Photo KARTOUCHE

Les préparatifs du Maroc pour accueillir l’Assemblée annuelle du Fonds monétaire international (FMI) de 2021 à Marrakech vont-ils bon train ? Pour la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, la réponse est oui. La DG prenait part à une rencontre avec la presse au terme de sa visite officielle au Maroc, du 17 au 20 février, pour se renseigner sur l’état d’avancement du chantier. 
«Pendant une semaine, Marrakech sera la capitale financière mondiale», a déclaré Georgieva. Pour rappel, le dossier de candidature du Maroc a été choisi parmi 12 autres dossiers.
Cette première visite de la DG du FMI dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord et d’Asie Centrale, depuis sa nomination en octobre dernier, reflète l’appui de cette institution et l’accompagnement qu’elle fournit aux réformes structurelles et sectorielles du pays. Celui-ci se matérialise, entre autres, par la Ligne de précaution et de liquidité (LPL). «Une ligne que le Maroc s’est engagé à ne pas consommer», a rappelé Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration. C’est une assurance vis-à-vis des marchés et une preuve des fondamentaux solides du Maroc», a ajouté Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al Maghrib.
Pour Kristalina Georgieva «garder la LPL comme garantie jamais utilisée est une sage décision et un choix intelligent». C’est ce qui a, entre autres, permis au Maroc d’obtenir «le taux le plus bas et la prime de risque la plus basse de son histoire lors de sa dernière sortie à l’international», souligne Benchaâboun.
Concernant le projet de flexibilité des changes engagé volontairement par le Maroc, Georgieva a rappelé que «la décision revenait au Maroc de choisir le bon moment» (de passer à la 2e phase de la 1re étape du processus de flexibilisation, ndlr). «Il s’agit de faire les choses au bon moment, jamais sous la pression, pour réussir», explique Benchaâboun. Quel est le bon moment alors pour franchir ce 2e palier ? «Parmi les critères que nous avons mis en place, celui de la sensibilisation des PME à l’importance de la couverture contre les risques des changes. C’est un processus en cours. Lorsque nous estimerons qu’elles sont suffisamment sensibilisées, nous passerons à l’étape suivante», promet Jouahri. Cela prendra, donc, le temps qu’il faut. 

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