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Le Maroc réitère au Caire son soutien constant à la cause palestinienne sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods

La ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, chargée des Marocains résidant à l’étranger, Nezha El Ouafi, a affirmé devant 153e session du Conseil de la Ligue des États arabes que le Maroc aspire au lancement d’une nouvelle dynamique à même de réaliser la paix et qui vise un règlement réaliste, applicable et pérenne de ce conflit qui a trop duré, en respectant les droits légitimes du peuple palestinien.

Le Maroc réitère au Caire son soutien constant à la cause palestinienne sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods

Le Maroc a réitéré, mercredi au Caire, son soutien constant au peuple palestinien dans la défense de sa cause juste et de ses droits légitimes et inaliénables. «Le Royaume du Maroc, sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, réitère son soutien constant au peuple palestinien dans la défense de sa cause juste et de ses droits légitimes et inaliénables et insiste sur l’impératif de ne pas altérer le pluralisme religieux qui distingue la ville sainte et de préserver son statut juridique», a dit la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, chargée des Marocains résidant à l’étranger, Nezha El Ouafi, lors de la 153e session du Conseil de la Ligue des États arabes, au niveau des ministres des Affaires étrangères. «Le Maroc aspire au lancement d’une nouvelle dynamique à même de réaliser la paix et qui vise un règlement réaliste, applicable et pérenne de ce conflit qui a trop duré, en respectant les droits légitimes du peuple palestinien à l’établissement de son État indépendant, viable et souverain, avec Al Qods Est comme capitale», a-t-elle ajouté.
Les pays arabes sont tenus aujourd’hui d’agir avec force et célérité pour faire face aux menaces directes qui planent sur la sécurité arabe commune, d’œuvrer à enrayer les répercussions effrayantes de toute option militaire sur la région et d’apporter des solutions pratiques et urgentes aux crises en Libye, au Yémen et en Syrie, en favorisant des règlements politiques et pacifiques, a poursuivi Mme El Ouafi.
Pour outrepasser les motifs des tensions, a-t-elle estimé, il incombe à tous de faire valoir une approche objective, basée sur la pondération, le dialogue positif et l’esprit de tolérance, pour le bien de la région et sa stabilité.
«Cette approche requiert aussi de ne pas s’immiscer dans les affaires internes des États arabes, de respecter leurs constantes et spécificités respectives et de prioriser le bon voisinage de sorte à servir les intérêts des États et ouvrir de nouvelles perspectives d’une cohabitation pacifique entre leurs peuples», a encore dit Mme El Ouafi.
Concernant le dossier libyen, a-t-elle souligné, un dénouement de cette crise ne «doit pas être envisagé à travers une option militaire, mais requiert un règlement politique global sous les auspices des Nations unies, accepté par toutes les parties libyennes».
À cet égard, a indiqué la ministre déléguée, le Maroc, qui a vécu les étapes du dialogue interlibyen depuis son début, considère, en toute objectivité, que l’Accord signé le 17 décembre 2015 à Skhirate «fait toujours office d’une référence suffisamment résiliente pour appréhender les nouveaux développements ainsi qu’un cadre permettant de comprendre les divergences entre les parties libyennes et contribuant au rétablissement de la paix et de la stabilité de ce pays frère».
De ce fait, a ajouté Mme El Ouafi, le Maroc réitère sa disposition d’accueillir les parties libyennes pour dialoguer et se concerter et proposer ce qui leur semble susceptible d’améliorer et d’enrichir l’Accord de Skhirate.
Sur un autre registre, la responsable marocaine a relevé que les initiatives de partenariat arabe avec les blocs régionaux et internationaux constituent l’une des réalisations à mettre à l’actif de l’action arabe commune.
Mme El Ouafi a, à ce propos, souhaité que les deux Sommets «Arabie saoudite-Afrique» et «Monde arabe-Afrique», qu’abritera l’Arabie saoudite dans les prochains jours, puissent être couronnés de succès et permettre de renforcer la coopération arabo-africaine.
D’après elle, «la solidité des attaches arabo-africaines et le consensus avéré quant aux aspirations communes des deux blocs sont à même de donner corps aux objectifs escomptés, dans le cadre du respect mutuel des principes du droit international, notamment le respect de la souveraineté des États et la préservation de leur intégrité territoriale».
À l’ordre du jour de la session du Caire, plusieurs questions se rapportant à l’action arabe commune dans les domaines politique, économique, social, juridique, des droits de l’Homme, de l’information, de la communication et des affaires financières et administratives. 

L’Accord de Skhirate, seule référence pour le règlement politique en Libye

Le Conseil de la Ligue arabe, réuni mercredi au Caire au niveau des ministres des Affaires étrangères, a exprimé son soutien à la pleine mise en œuvre de l’Accord de Skhirate, seule référence pour le règlement politique en Libye. Dans une résolution intitulée «Évolution de la situation en Libye», publiée à l’issue des travaux de sa 153e session, le Conseil a appelé à une solution politique globale à la crise libyenne, exprimant «son soutien à la pleine mise en œuvre de l’accord de Skhirate comme seule référence pour le règlement politique en Libye ainsi que pour toutes les institutions légitimes découlant de cet accord politique». Le Conseil a mis l’accent sur la nécessité de renforcer le rôle de la Ligue arabe afin de surmonter les difficultés qui entravent encore la mise en œuvre de l’accord de Skhirate, qui a été signé sous les auspices des Nations unies.
Par ailleurs, les ministres arabes des Affaires étrangères ont réaffirmé leur rejet de toute ingérence étrangère en Libye et leur attachement à son unité, sa souveraineté et son intégrité territoriale. Ils ont insisté sur l’importance d’empêcher toute ingérence étrangère, de toute nature et de toute source, susceptible de faciliter le mouvement des combattants terroristes étrangers vers la Libye ou de violer les résolutions internationales sur l’embargo sur les armes. Le Conseil a également exprimé son plein appui aux efforts de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) visant à parvenir à un règlement de la crise à travers les sphères politique, militaire et économique, en tenant compte de la nécessité d’avancer sur toutes les voies pour parvenir à un règlement global de la crise. D’autre part, les ministres arabes ont appelé à l’accélération du processus de pourparlers qui se déroule dans le cadre du Comité militaire mixte afin de parvenir à un cessez-le-feu permanent en Libye et de convenir d’arrangements permanents pour sa mise en œuvre. Le Maroc était représenté à cette réunion par une délégation conduite par la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, chargée des Marocains résidant à l’étranger, Nezha El Ouafi. 

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