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Une belle moisson pour le réalisateur marocain Mohammed Lyounsi, dont le long métrage «Les Coups du Destin» constitue sa quatrième production, après «Allo 15» (2009), «Ben X» (2011) et «L’Écharpe Rouge» (2014). Un parcours parsemé de plusieurs courts métrages, téléfilms et autres participations dans le domaine du théâtre. Ces Prix viennent à point nommé pour enrichir sa carrière et récompenser ses efforts qui n’ont cessé d’impressionner le public et les professionnels du cinéma.
Par ailleurs, l’actrice Yousra Tarik s’est dite très fière de cette distinction qui, selon elle, est très honorable, sachant que la compétition officielle des longs métrages a réuni une bonne sélection de films avec des réalisateurs très réputés. «C’est vrai que je m’attendais à ce que le film de Lyounsi reçoive des Prix, mais pas spécialement moi. Car il était d’un bon niveau, comme l’ont souligné beaucoup de critiques et professionnels du cinéma qui l’avaient déjà vu. Le fait que moi aussi j’ai été primée dans ce festival me réchauffe le cœur et m’encourage à aller de l’avant dans ce domaine», souligne l’actrice Yousra Tarik qui a campé le personnage de Touda, la femme du Rif qui n’a cessé de lutter contre les traditions de la société et l’autorité de la gent masculine. S’ajoute à cela la maladie de son mari, causée par les gaz toxique de la guerre du Rif, qui a rendu impossible la normalité de leur relation conjugale. Quant à son opinion sur le tournage du film, Yousra Tarik nous révèle que tout le tournage s’est déroulé dans de bonnes conditions. «Même si je suis l’épouse du réalisateur, nous avons travaillé dans une ambiance de collaboration très professionnelle. Car notre premier objectif était de réussir ce projet et le mener à bon port. Le résultat est là et j’en suis très contente», renchérit l’actrice Yousra Tarik.
Signalons que le 5e Festival international du cinéma d’Al-Qods a attribué le Grand Prix de la Branche d’Olivier d’or au film irakien de Muhannad Hayal, le Prix du scénario et celui de la meilleure interprétation masculine à Aymane Zaydane (ex-aequo avec l’Algérien Boujemâa Jilali dans le film «Jusqu’à la fin des temps») dans le long métrage syrien «Voyageurs de la Guerre». Puis le prix de la meilleure production au film palestinien «Écriture sur la Neige» de Rachid Mashharawi.
