«Les ministres et les représentants de haut niveau des pays hôtes de la COP se sont réunis à l’Agence internationale de l’énergie pour examiner la manière avec laquelle le secteur de l’énergie peut contribuer à atteindre les objectifs climatiques et d’autres objectifs de durabilité». Ce communiqué de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), publiée en fin de semaine dernière, traduit la problématique des écarts qui existent entre les engagements nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’objectif que se sont fixé les États en 2015 de contenir le réchauffement planétaire au mieux à 1,5 °C, au pire à 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Ces objectifs ne sauraient être atteints sans la réduction des émissions de gaz à effet de serre par chaque pays signataire de cet Accord entré en vigueur en 2016 peu avant la COP 22 de Marrakech. Sauf que ces engagements, aussi ambitieux soient-ils, ne permettront pas d’atteindre cet objectif climatique. Se pose alors la question de savoir comment combler cet écart.
L’Agence internationale de l’énergie réunit les présidents des COP
L’Agence internationale de l’énergie, principal secteur émetteur de gaz à effet de serre, a réuni à Paris les trois derniers présidents des COP dont l’une des missions est de suivre l’évolution de telles émissions. Même s’ils étaient scrupuleusement respectés, les engagements de réduction pris par les pays conduiront à un réchauffement d’environ 3 °C, le double de l’objectif de l’Accord de Paris.

Tenue au siège de l’AIE à Paris dans le cadre de la série de conférences «Big Ideas», la conférence a réuni des ambassadeurs et des représentants de haut niveau d’environ 50 pays. Ph. AIE
Samir Benmalek
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16 Février 2020
À 11:36