La NBA a tenu sa promesse en maintenant jusqu’au bout la compétition. Après trois mois dans la «bulle» d’Orlando, la meilleure ligue de basketball professionnel dans le monde a réussi son pari, avec la finale, qui a commencé mercredi soir à «Disney World», entre les Lakers de Los Angeles et le Heat de Miami. Et les champions de la Conférence Ouest n’ont pas déjoué les pronostics. Si Anthony Davis a inscrit 34 points et neuf rebonds, en dominant de la tête et des épaules ses adversaires dans la raquette, LeBron James a, quant à lui, marqué 25 points, 13 rebonds et délivré 9 passes décisives à ses coéquipiers, à une seule passe du triple-double, c’est-à-dire des statistiques à plus de dix unités chacune.
Les Lakers en route vers un 17e titre
Pourtant, les choses avaient bien commencé pour les champions de la Conférence Est. Miami a tout de suite pris les commandes du match dans le premier quart temps. Les coéquipiers de Jimmy Butler prennent même 13 points d’avance. Conscients du danger, LeBron et l’entraîneur Frank Vogel appellent à un temps-mort qui fait tout basculer. Secoués par leurs leaders, les Lakers se rebellent et assomment le Heat à coups de rotations offensives, mêlant la puissance d’Anthony Davis sous le cerceau et l’adresse de Danny Green et LeBron derrière la ligne à trois points. Le résultat ne se fait pas attendre et les «Angelinos» ont, à un moment du troisième quart-temps, jusqu’à 32 points d’avance. Les représentants de la Floride Sud doivent, en outre, jouer sans Goran Dragic et Bam Adebayo, sortis sur blessure. Respectivement meilleur marqueur lors des playoffs et meilleur joueur en finale de Conférence, la vie du Heat sans le Slovène et le pivot d’origine nigériane est un enfer.Déjà favoris en saison régulière, les Los Angeles Lakers ont confirmé lors des playoffs, malgré un arrêt de 4 mois des compétitions à cause du coronavirus et une reprise dans l’univers surréaliste de la «Bulle» d’Orlando. Ils viennent de passer un nouveau cap, dans leur quête d’un 17e titre pour les Lakers, mais aussi pour le légendaire Kobe Bryant, décédé en début d’année.