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L’ambassadeur de l’UE pour le climat : «Le Maroc est pour nous un pays phare, surtout pour le continent africain»

Le Maroc est un pays phare, surtout pour le continent africain, en matière de promotion des énergies renouvelables. Pour l’ambassadeur de l’Union européenne pour le climat, Marc Vanheukelen, le Royaume est un «précurseur en matière d’énergies renouvelables» qui a déjà consenti de grands efforts en matière d’éolien et de solaire. «Il y a des défis encore à relever, mais votre pays s’est fixé des objectifs ambitieux pour 2030», a-t-il précisé.

L’ambassadeur de l’UE pour le climat :  «Le Maroc est pour nous un pays phare, surtout pour le continent africain»
Marc Vanheukelen.

«Le Maroc a bien compris les enjeux environnementaux et économiques du combat contre les changements climatiques». C’est ce qu’a affirmé l’ambassadeur de l’Union européenne pour le climat, Marc Vanheukelen. Dans sa première interview à un média du voisinage sud, le diplomate a confirmé à la MAP que l’Europe considère le Maroc comme un très bon élève de la classe en matière d’énergies renouvelables. «Le Maroc est pour nous, et pourrait encore le devenir plus, un pays phare, surtout pour le continent africain», a-t-il estimé.

Mettant en avant le «rôle important proactif» joué par le Maroc dans les débats internationaux, en organisant par exemple deux des 25 COP qui ont déjà eu lieu, le responsable européen a souligné que le Royaume est un «précurseur en matière d’énergies renouvelables». Il a déjà consenti de grands efforts en matière éolienne et solaire. «Bien sûr, il y a des défis encore à relever, mais votre pays s’est fixé des objectifs ambitieux pour 2030», a-t-il affirmé.

Revenant sur la question du partenariat entre le Maroc et l’UE dans le domaine du climat, M. Vanheukelen a soutenu que le pays pourrait devenir un grand partenaire de l’Europe et un grand acteur en matière d’énergies renouvelables, également dans le développement futur de l’hydrogène. Il a, dans ce sens, rappelé la liaison électrique qu’a le Maroc avec l’Espagne. «Vous êtes un exportateur d’électricité vers l’Union européenne», a-t-il mis en avant. «Naturellement il y a encore de grandes tâches à accomplir, mais on partage beaucoup d’ambitions. Il faut mettre en commun les expériences et les savoir-faire», a-t-il affirmé.

Fraîchement nommé à ce poste, le diplomate UE a rappelé que son rôle aujourd’hui est de persuader les pays à faire plus, de les convaincre que ce n’est pas seulement dans leur intérêt de sauver le climat, qui est une sorte de bien commun pour nous tous, mais que la transition nécessaire est faisable et qu’elle ne coûtera pas grand-chose pour ne pas dire rien du tout. «La diplomatie climatique consiste à essayer d’avoir le maximum de pays qui partagent la même ambition et s’inscrivent dans la même série d’efforts», lit-on dans cette interview.

À rappeler que le sommet européen de la semaine dernière a approuvé l’objectif d’arriver à une réduction d’au moins 55% des émissions des gaz à effet de serre d’ici à 2030. Il s’agit d’un pas extrêmement important dans la réalisation de l’objectif à plus long terme de 2050 qui est de devenir le premier continent climatiquement neutre. 

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