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L’ambassadeur du Maroc au Kenya souligne le ferme engagement du Royaume à consolider l’Unité africaine

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Le Maroc est fermement engagé dans la consolidation de l’Unité africaine, pas uniquement pour un motif d’appartenance géographique, mais par l’histoire commune qui lie le Royaume aux pays africains, a souligné, mercredi soir à Nairobi, l’ambassadeur du Maroc au Kenya, El Mokhtar Ghambou. M. Ghambou, qui était l’invité d’honneur du Forum sur le panafricanisme au 21e siècle, organisé par le Congrès panafricain, section kényane du Mouvement panafricain mondial, a souligné que les liens qui unissent le Maroc et l’Afrique ont toujours été marqués du sceau d’une pérennité qui ne s’est jamais démentie à travers le temps. Le panafricanisme a pris force avec la Charte de Casablanca au début de 1961, quand Feu S.M. Mohammed V a invité les leaders africains à se réunir au Maroc pour examiner la situation politique, économique et sociale en Afrique et adopter la Charte dite de Casablanca, Charte de l’Afrique nouvelle traçant le cadre de l’action à engager pour la réalisation des principaux objectifs africains, a relevé le diplomate marocain.
La Charte de Casablanca «est une contribution positive à la construction de la véritable unité africaine», a soutenu M. Ghambou, ajoutant que cette Charte, qui proposait la liquidation du régime colonial, l’élimination de la ségrégation raciale, l’évacuation des forces étrangères de l’Afrique, l’opposition à toutes les ingérences étrangères, l’action pour l’unité africaine, la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique et dans le monde, «est en fait la Charte de tous les peuples africains». L’ambassadeur a tenu à souligner que «le panafricanisme pour les Marocains est aussi incarné dans la Coopération Sud-Sud, approche pionnière de S.M. le Roi Mohammed VI, à travers laquelle le Souverain a toujours appelé l’Afrique à faire confiance à l’Afrique dans le cadre d’une coopération fructueuse et solidaire.»  Autre facteur est non des moindres qui conforte cet engagement du Maroc est l’institutionnalisation de la Coopération Sud-Sud à travers son inclusion dans la nouvelle Constitution de 2011, laquelle coopération qui s’assigne pour objectifs majeurs de réduire les écarts économiques et sociaux entre les pays africains, de combattre la pauvreté et la précarité en mettant l’homme africain au centre de toute politique de développement économique et social. Le diplomate marocain a ajouté, dans ce cadre, que le Royaume a investi en Afrique dans des domaines de grande importance pour la population africaine comme l’agriculture, l’agroalimentaire, la gestion de l’eau, l’irrigation, les infrastructures routières, la santé, l’énergie, le secteur des banques et l’habitat. Cet effort a permis au Maroc d’être le premier investisseur africain en Afrique de l’ouest et le deuxième dans le continent, a noté M. Ghambou. Sur le plan culturel, M. Ghambou a plaidé pour un échange culturel accru entre les pays africains. «Le panafricanisme ne peut pas réussir si on n’enseigne pas la littérature, l’histoire et les arts de l’Afrique dans nos écoles», a estimé le diplomate marocain, ajoutant que l’anglophonie ou la francophonie ne doivent pas constituer des barrières supplémentaire face à l’unification de l’Afrique. Ce forum a connu la participation de représentants du gouvernement kényan, de parlementaires, de gouverneurs de comtés, de sénateurs, de représentants des partis politiques et de la société civile, ainsi que d’académiciens et d’universitaires. 

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