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L’ambassadeur Omar Hilale rappelle que le Sahara a été marocain depuis l’aube des temps et qu’il restera marocain jusqu’à la fin des temps

L’ambassadeur Omar Hilale rappelle que le Sahara a été marocain depuis l’aube des temps et qu’il restera marocain jusqu’à la fin des temps

Devant la Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc aux Nations unies, Omar Hilale, a affirmé mardi que «le Sahara a été marocain depuis l’aube des temps et il restera marocain jusqu’à la fin des temps». «Qu’il soit clair pour qui veut l’entendre, que les efforts du Maroc et sa bonne volonté pour mettre fin à ce différend régional n’ont pour point de départ et finalité que cette évidence ancrée dans l’âme du peuple marocain de Tanger à Lagouira», a souligné M. Hilale devant les membres de la Commission.
Dans son intervention, le diplomate a insisté sur le fait que la marocanité du Sahara est une évidence historique, politique, géographique, humaine, religieuse et juridique. «L’histoire est têtue et ne saurait nullement être remodelée au gré des interprétations fallacieuses et à géométrie variable des principes par les uns, des intérêts géopolitiques des autres et des visées hégémoniques de certains», a-t-il dit. Poursuivant son intervention, le responsable marocain a été catégorique : «N’en déplaise à certains, le différend régional sur le Sahara marocain est une question d’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, et nullement de décolonisation», a-t-il souligné. «Aussi, à travers l’Accord de Madrid, le Royaume a-t-il définitivement mis fin à la colonisation de son Sahara et scellé irrévocablement son retour à la Mère Patrie, dans le plein respect de la Charte des Nations unies et de la légalité internationale», a-t-il affirmé.
Passant en revue les grandes réalisations économiques et sociales dans cette région du Maroc, M. Hilale a également mis en exergue l’essor spectaculaire et multisectoriel du Sahara, qui place les provinces du Sud du Royaume parmi les régions les plus développées d’Afrique. «Le Maroc a fait le choix de se tourner vers l’avenir au lieu de stagner dans le passé. Bien que fortement attaché au processus politique onusien, mon pays a pris la ferme décision de ne pas attendre son aboutissement pour assurer le développement socio-économique, politique et culturel de son Sahara, comme d’ailleurs pour toutes les autres régions du Royaume», a relevé M. Hilale devant les membres de la Commission.
«Les faits, les chiffres et les réalisations sont là, pour attester l’essor spectaculaire et multisectoriel du Sahara et qui place ces provinces du Sud du Royaume, non seulement parmi les régions les plus développées du Maroc et du Maghreb, mais de l’ensemble du continent africain», a dit M. Hilale. Aussi, le Maroc accorde-t-il une attention particulière à la participation des populations locales, à tous les niveaux, à la prise de décision pour les questions qui les concernent. Ainsi, les populations du Sahara marocain ont élu leurs représentants légitimes, au niveau local et national, lors des échéances électorales de 2015 et 2016, a rappelé le diplomate marocain.
Revenant sur la pleine reconnaissance par la Communauté Internationale de la marocanité du Sahara, le diplomate a rappelé, l’ouverture de Consulats généraux par 15 pays africains au Sahara marocain ainsi que celle des Émirats arabes unis. «D’autres pays de différentes régions du monde ouvriront prochainement leurs représentations consulaires dans les provinces du Sud. Ce qui permettra de renforcer davantage les relations économiques, commerciales et humaines du Maroc avec l’ensemble de l’Afrique, le monde arabe et la communauté internationale en général», a-t-il fait observer.
Dénonçant les agissements du «polisario» ainsi que les souffrances des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, l’ambassadeur a attiré l’attention du monde sur les violations des droits de l’Homme perpétrées par le «polisario» contre les populations séquestrées dans ces camps. «Alors que les populations du Sahara marocain vivent dans la quiétude et la prospérité, et jouissent pleinement de tous leurs droits, nos concitoyens séquestrés dans les camps gérés illégalement par la bande hors la loi du “polisario” continuent d’être privées de leurs droits les plus élémentaires», a déploré M. Hilale devant les membres de la Commission.
En effet, le «polisario», groupe armé séparatiste, despotique et lié au terrorisme dans la région sahélo-saharienne, fait régner la terreur parmi des populations civiles, alors que ses dirigeants amassent des fortunes et s’enrichissent en détournant l’aide humanitaire destinée aux populations des camps, s’est indigné l’ambassadeur. Heureusement pour ces populations, a relevé le diplomate marocain, «le vent du changement souffle depuis des mois sur ces camps de la honte. Les populations ne veulent plus vivre dans la précarité et la charité. Elles ne croient plus aux mythes et aux mensonges des mercenaires du “polisario” de ces quatre décennies. Elles aspirent à la liberté, à la dignité et au respect de leur droit. Elles sont en quête d’une vie meilleure, dans la prospérité et où les jeunes ont un espoir et un avenir».
À la fin de son intervention, le responsable marocain a réitéré l’attachement du Maroc à la solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis à la question du Sahara marocain. «L’autonomie, dans le cadre de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc est la seule et unique solution à ce différend régional», a conclu l’ambassadeur. Dans ce sens, M. Hilale a tenu à rappeler que le référendum «n’est nullement un principe du droit international», en soulignant que l’instrument du référendum est «bien mort et enterré depuis plus de deux décennies», à la faveur d’une solution politique consensuelle au différend régional sur le Sahara marocain. «On ne peut nullement ressusciter les morts. Ce n’est pas uniquement la position du Maroc, mais c’est celle du Secrétaire général de l’ONU, du Conseil de sécurité et de l’ensemble de la communauté internationale», a insisté M. Hilale devant les membres de la Commission. 

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