Il faut dire que Naïma El Melkaoui s’est souvent penchée sur des thématiques en relation avec la nature. «En effet, le sujet de l’environnement fait partie de mes priorités dans mon travail plastique. J’ai toujours eu un souci pour la Terre et la nature. Les comportements irresponsables et imprudents des gens qui mettent nos vies en danger me désolaient énormément. J’aurais souhaité un peu plus d’attention et de protection pour cette Terre qui nous accueille et nous offre tout ce qu’elle a de beau», souligne l’artiste qui, en cette circonstance, a réalisé une belle toile représentant la Terre emprisonnée entre les branches d’un arbre, sans âme, car il est dénudé de toutes ses feuilles. «Le message que je veux transmettre à travers cette œuvre c’est que la nature possède une âme et que c’est du devoir de l’homme de la préserver pour son bien-être, parce qu’il possède assez d’intelligence et de maturité pour tout mettre en œuvre dans le but de la préserver. Détruire la nature reviendrait à détruire la vie elle-même. C’est pour cela qu’il est nécessaire de respecter cet écosystème», explique Naïma. Sachant que cette dernière a déjà, durant sa carrière, conçu plusieurs œuvres appelant à la protection et la sauvegarde de la Terre, comme celle où elle invite les gens à entretenir la Terre comme on prend soin d’un bébé. Un combat qu’elle a toujours mené avec persévérance et amour. Ce qui donne beaucoup de succès à ses expositions renfermant souvent un message et la noble mission de l’art, tout en s’ouvrant sur d’autres horizons. C’est le cas de sa dernière exposition, juste avant le confinement, à l’Espace Culture à Millau en France, qui a permis de montrer une nouvelle collection de ses œuvres aux côtés de l’artiste-photographe Gérard Rouquette, sous l’intitulé «Visions croisées». Lors du vernissage de cette exposition, qui a drainé des personnalités de la ville et des passionnés des arts plastiques, Karine Orcel, adjointe du maire et déléguée à la Culture, a témoigné de l’engagement artistique de Naïma durant son riche parcours plastique, attestant ainsi de son intense créativité «qui utilise différentes techniques et des couleurs pour mieux transmettre les combats qu’elle porte, notamment celui de la protection de l’environnement. Ses œuvres tournoient, virevoltent et nous emportent avec une infinie délicatesse dans son propre univers», souligne-t-elle. En réalité, Naïma El Melkaoui ne cesse de nous étonner avec ses innovations, souvent à la recherche de nouvelles expériences et de nouveaux mondes, magiques et merveilleux, qui invitent au rêve et à la méditation. Un voyage de couleurs et de beauté d’âmes dans la joie de vivre et de partage et dont les compositions des œuvres sont le reflet de ce qu’elle ressent dans son for intérieur. Car Naïma El Melkaoui est très sensible à tout ce qui l’entoure. D’où l’esprit d’engagement qui l’habite, la motivant à réagir en peinture à plusieurs sujets, entre autres, la problématique de l’environnement qui lui a inspiré plusieurs œuvres picturales, notamment une installation sur le thème «L’âme la nature».
Parcours
Passionnée par la peinture depuis son enfance, Naïma El Melkaoui a, ensuite, accumulé les expériences et les recherches dans divers styles, que ce soit dans l’abstrait, le figuratif ou le surréalisme. Dans ses dessins, Naïma laisse parler son âme, nous confie cette artiste à laquelle l’art insuffle l’énergie et la passion de vivre et d’exister. Plusieurs critiques d’art comparent ses personnages à «des sirènes aux silhouettes ourlées d’antimoine qui prennent forme, comme animées par la main céleste. Mais tels des roseaux qui plient sans se rompre, puis relèvent finalement les têtes, pour mieux défier la vie». Les nombreuses expositions de Naïma El Melkaoui dans de prestigieux évènements, aussi bien au Maroc qu’à l’étranger, lui ont valu plusieurs prix et distinctions honorifiques. Ce qui l’encourage davantage dans sa démarche artistique créative. Sa rencontre avec d’autres créateurs met en exergue son ouverture à divers horizons plastiques pour un échange et un dialogue très fructueux.
Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation
Les jeunes nouvellistes marocains en compétition
Le concours national des jeunes nouvellistes, organisé par la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation, revient dans sa troisième édition, sous l’intitulé «Crée et partage ta nouvelle avec nous». La Fondation indique que ce concours, réalisé en collaboration avec le Centre socio-culturel de Tétouan et les médiathèques de Rabat et Tanger, s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par la Fondation pour contribuer à dynamiser la vie culturelle sur les plans local, régional et national. Le communiqué du concours précise que cette initiative a pour objectif d’encourager les jeunes plumes, âgées entre 15 et 30 ans, puis de découvrir les talents dans l’écriture créative. Et ce tout en célébrant la langue arabe, en mettant en valeur sa richesse en termes d’expression. Pour tout participant, son œuvre à présenter doit être en langue arabe classique avec un nombre de mots entre 700 et 1.500. Ainsi, les intéressés peuvent soumettre, jusqu’au 31 mai, leurs candidatures en remplissant le formulaire sur le lien : https://urlz.fr/cngz. Contact : Club de la lecture du centre socio-culturel de Tétouan, tél. : 0657271076, e-mail : [email protected]. L.M.