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L’Association marocaine de recherche et de formation en oncologie médicale (AMRFOM) a organisé durant tout le mois de juillet l’Africa Breast University, une formation dédiée au cancer du sein au profit de l’ensemble du corps médical marocain et africain.
Cette formation, entièrement digitalisée et gratuite, a été organisée en collaboration avec les Laboratoires Roche et l’Équipe de recherche en oncologie translationnelle (EROT) affiliée à la Faculté de médecine de l’Université Mohammed V de Rabat. «Il s’agit d’un cycle de e-learning annuel, unique en son genre, à portée africaine. Cette première édition, dédiée à la multidisciplinarité dans la prise en charge et le traitement du cancer du sein, est une première au Maroc et en Afrique», indique-t-on dans un communiqué. «Cette formation, pilotée par le Pr Hassan Errihani, président de l’AMRFOM et directeur du département d’oncologie médicale à l’Institut national d’oncologie, et prodiguée par des experts de renommée nationale et internationale, a rassemblé près de 250 professionnels de la santé, de différentes spécialités et provenant de plusieurs pays africains, notamment le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Gabon, le Kenya, le Mali, Maurice, le Niger, le Sénégal et le Togo», ajoute la même source.
L’AMFROM indique également que l’Africa Breast University a pour finalité, d’une part, de renforcer la culture sénologique, d’autre part, de sensibiliser le corps médical à l’importance de la Multidisciplinarité dans la prise en charge optimale du cancer du sein, de la phase diagnostic au traitement final.
«L’évolution rapide de la recherche, de la science et des protocoles thérapeutiques nous impose à tous, professionnels de la santé, d’être au diapason, afin d’offrir les soins les plus efficients à nos patientes. La multidisciplinarité est une approche essentielle, car le cancer du sein n’est pas seulement l’affaire des chirurgiens et des oncologues, mais de l’ensemble du corps médical», affirme le Pr Errihani.
Articulée autour de 7 modules (radiologie, anatomopathologie, chirurgie, radiothérapie, traitements systémiques), étalés sur 22 jours et totalisant près de 20h de cours, cette formation valorise toutes les méthodes, les protocoles et les processus d’intelligence collective médicale. L’objectif est de redynamiser la collaboration et la convergence thérapeutique entre les différentes spécialistes, afin d’augmenter les chances de guérison. «Cette culture de la multidisciplinarité a, en effet, démontré toute son efficacité dans plusieurs pays avancés en matière de lutte contre le cancer du sein. À ce titre, il est important de souligner que le cancer du sein dispose du taux de guérison le plus élevé de tous les cancers, en fonction des stades et des caractéristiques de celui-ci. Il peut, dans certains cas, atteindre 95% dans les stades les plus précoces», souligne l’AMFROM dans son communiqué. Il est à noter que des tests en lignes ont été organisés durant toute la formation afin d’évaluer le niveau d’apprentissage. Cette première édition sera sanctionnée par un certificat de réussite, délivré par l’AMFROM et EROT. «Face au succès de cette première édition, l’Africa Breast University ambitionne de déployer ce cycle de formation digitale, sur plusieurs mois, en ouvrant de nouvelles classes couvrant d’autres spécialités en matière de lutte contre le cancer du sein», conclut le communiqué.
