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L’ANCP dresse le bilan de ses actions pour lutter contre le coronavirus

L’Association nationale des cliniques privées (ANCP) a réalisé de nombreuses actions pour participer à la lutte contre la pandémie du coronavirus.

L’ANCP dresse le bilan de ses actions pour lutter  contre le coronavirus

Depuis le début de la crise sanitaire due au coronavirus, les soignants ont toujours été en première ligne du combat contre la pandémie. Tous les médecins, infirmiers du secteur public ou privé se sont mobilisés jour et nuit pour faire face à cette maladie. Afin d’aider à sauver le plus grand nombre de vies, l’Association nationale des cliniques privées avait mis à la disposition de l’État les équipements et ressources humaines nécessaires, en réponse aux Instructions Royales de mobiliser toutes les énergies disponibles pour faire face à la pandémie du coronavirus émergente et à ses conséquences.
Invitée dernièrement à récupérer les équipements qu’elle avait précédemment mis à la disposition du ministère de la Santé et des citoyens marocains, l’ANCP a tenu à mentionner le travail sérieux et responsable qui a caractérisé la relation entre le secteur de la santé publique, privée et militaire, et entre l’Association des cliniques privées et le ministère de tutelle, le ministère de l’Intérieur, les Directions régionales ou autres.
«Les cliniques privées étaient parmi les premiers à avoir répondu à l’appel de la nation en se mobilisant avec dévouement et de diverses manières. Leurs actions ont couvert trois axes. Il s’agit premièrement de la mobilisation des ressources et équipements des hôpitaux et centres de santé publique. Les visites organisées à l’hôpital de Sidi Moumen, Médiouna et Moulay Youssef ont relevé un manque d’équipements de réanimation et de soins intensifs ainsi qu’un manque au niveau des ressources humaines médicales.
Pour remédier à ce besoin en respirateurs et moniteurs, la commission formée par l’ANCP a mobilisé plusieurs cliniques qui ont décidé de mettre leurs matériels à la disposition de la population», souligne l’Association dans un communiqué, ajoutant qu’en 48 h, une quarantaine de respirateurs ont été placés dans les centres hospitaliers à Casablanca.
Dans le détail, l’ANCP révèle que 11 respirateurs et 13 moniteurs avec d’autres matériels médicaux ont été placés à l’hôpital de Sidi Moumen et 20 lits de réanimation ont été équipés à l’hôpital Moulay Youssef. En ce qui concerne les ressources humaines, la commission a vu qu’il serait judicieux de mobiliser le personnel paramédical de la santé publique et d’établir des listes de médecins volontaires du secteur privé pour renforcer les ressources médicales en cas de besoin et d’expansion de l’épidémie. «L’Association marocaine des anesthésistes-réanimateurs a aussi mobilisé plusieurs réanimateurs et a défini des équipes pour le soutien de la couverture médicale des centres hospitaliers (20 réanimateurs du secteur libéral ont travaillé aux services de réanimation du CHU Ibn Rochd en étroite collaboration avec leurs collègues du public)», affirme-t-on dans le communiqué.
Par ailleurs, la commission a décidé la centralisation des patients atteints du coronavirus, lors de la première phase de la pandémie, dans les hôpitaux et centres publics en laissant les cliniques pour les phases suivantes de la propagation. Ainsi, plusieurs cliniques se sont préparées à ouvrir leurs portes pour accueillir les patients atteints du virus, offrant 345 lits d’hospitalisation, 42 lits de réanimation et 32 de soins intensifs. Il s’agit de la clinique Yasmine avec 18 lits d’hospitalisation et 6 lits de réanimation, la clinique Anoual avec 24 lits d’hospitalisation et 7 lits de réanimation, la clinique la Ville verte avec 60 lits d’hospitalisation, 6 lits de réanimation et 13 de soins intensifs, la clinique Maarif avec 30 lits d’hospitalisation, 8 lits de réanimation et 4 de soins intensifs, la Polyclinique Ziraoui avec 183 lits d’hospitalisation, 12 lits de réanimation et 10 de soins intensifs et, enfin, la clinique de L’œil avec 30 lits d’hospitalisation, 3 lits de réanimation et 5 de soins intensifs.
«Les cliniques Vinci et Anoual se sont portées volontaires pour traiter 130 patients atteints dès la première phase. Sur la ville de Rabat, 4 cliniques ont été équipées et mises à la disposition du ministère de la Santé pour le traitement des patients Covid-19.
Au niveau de Fès, tous les lits de réanimation ont été recensés et mis à la disposition des citoyens. Et enfin, à Tanger, un hôtel a été équipé de matériel médical et de ressources humaines», explique l’ANCP qui a consacré son deuxième axe de la stratégie à la prise en charge dans les cliniques. «Un certain nombre de cliniques se sont occupées des actes, pathologies et de suivi médicale des patients non atteints et des femmes enceintes. Sur Casablanca, les cliniques Gandhi et Yasmine se sont occupées de 300 accouchements et 40 césariennes envoyés par l’hôpital Hay Hassani qui a pu libérer ses lits pour les patients Covid-19. D’autres cliniques ont ouvert leurs portes pour soigner les malades non-Covid transférés de l’hôpital pendant la phase 2 comme la clinique Dar Salam et la clinique cardiologique Californie».
Enfin, le dernier axe de la stratégie de l’ANCP a concerné la formation des ressources médicales et paramédicales.
En ce qui concerne le traitement et le suivi des maladies chroniques et graves, l’Association a tenu à attirer l’attention des citoyens atteints de ces maladies, et qui ont arrêté leur suivi médical tout au long du confinement, à la gravité de cette situation qui met leur vie en danger. Pour cela, L’ANCP est en train d’établir un plan de sensibilisation pour inciter cette population à reprendre les consultations et le suivi médical tout en lui assurant que les cliniques ont mis toutes les mesures d’hygiène nécessaires et obligatoires pour sa sécurité et son bien-être.
«L’Association est fière aujourd’hui de ses réalisations et de ses actions menées pour contrer la pandémie, elle remercie les directeurs des cliniques et leurs staffs médical et paramédical pour leur mobilisation et leur sens civique malgré les difficultés financière qu’a connues ce secteur avec une baisse conséquente de son activité qui a atteint les 40 à 90% selon les disciplines. Elle réitère son engagement envers le pays et la population en déclarant qu’elle répondrait toujours présent à son devoir de servir ce pays en étroite collaboration avec le secteur public en vue d’améliorer le service de santé marocain et de le rendre accessible à tout le monde», conclut le communiqué.

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